On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de février, M. Liu Jieyi (Chine):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’escalade incessante des attaques perpétrées par les terroristes de Boko Haram, notamment celle qui a eu lieu le 3 février à la frontière entre le Cameroun et le Nigéria et était dirigée contre des contingents tchadiens déployés pour combattre Boko Haram dans ces deux pays. Cette attaque a fait 13 morts et 21 blessés parmi les soldats tchadiens. Une autre attaque, qui visait des civils et des troupes tchadiennes, a eu lieu le 4 février à Fotokol et s’est soldée par la mort d’au moins trois soldats tchadiens et d’un nombre important de civils. Les membres du Conseil notent que la contre-attaque lancée par les forces tchadiennes contre Boko Haram en territoire nigérian a été menée avec le consentement et la collaboration de la République fédérale du Nigéria, dont l’intégrité territoriale est demeurée intacte.
Les membres du Conseil ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et exprimé leur sympathie à tous ceux qui ont été blessés au cours de ces attaques odieuses ainsi qu’aux peuples et aux gouvernements de la République fédérale du Nigéria et du Tchad.
Les membres du Conseil ont salué la rapidité avec laquelle l’armée tchadienne a prêté son concours à la lutte contre Boko Haram au Nigéria, ce qui a permis de reprendre certains secteurs à Boko Haram, de neutraliser plus 200 terroristes appartenant à ce groupe et de récupérer du matériel, dont 12 véhicules équipés d’armes lourdes.
Rappelant la déclaration S/PRST/2015/4 de leur président en date du 19 janvier 2015, les membres du Conseil ont de nouveau déploré que les activités de Boko Haram mettent en péril la paix et la stabilité de la région de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale. Ils ont exhorté les autorités de la région à renforcer les opérations militaires et la coordination au niveau régional afin de combattre Boko Haram plus rapidement et plus efficacement. À cet égard, les membres du Conseil ont accueilli avec satisfaction la tenue d’une réunion d’experts à Yaoundé (Cameroun), du 5 au 7 février 2015, à la suite du Sommet de l’Union africaine (UA) qui vient d’avoir lieu à Addis-Abeba (Éthiopie), en vue de parachever le concept d’opérations de la Force spéciale mixte multinationale et d’autres documents connexes.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, y compris les activités de Boko Haram, constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tout acte de terrorisme est un crime injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, l’époque et l’auteur.
Les membres du Conseil se sont de nouveau dits déterminés à lutter contre toutes les formes de terrorisme, conformément aux responsabilités qui sont les leurs en vertu de la Charte des Nations Unies.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il importe de traduire en justice les auteurs, organisateurs, commanditaires et instigateurs d’actes de terrorisme et demandé instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, de coopérer avec les autorités compétentes à cet égard.
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’escalade incessante des attaques perpétrées par les terroristes de Boko Haram, notamment celle qui a eu lieu le 3 février à la frontière entre le Cameroun et le Nigéria et était dirigée contre des contingents tchadiens déployés pour combattre Boko Haram dans ces deux pays. Cette attaque a fait 13 morts et 21 blessés parmi les soldats tchadiens. Une autre attaque, qui visait des civils et des troupes tchadiennes, a eu lieu le 4 février à Fotokol et s’est soldée par la mort d’au moins trois soldats tchadiens et d’un nombre important de civils. Les membres du Conseil notent que la contre-attaque lancée par les forces tchadiennes contre Boko Haram en territoire nigérian a été menée avec le consentement et la collaboration de la République fédérale du Nigéria, dont l’intégrité territoriale est demeurée intacte.
Les membres du Conseil ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et exprimé leur sympathie à tous ceux qui ont été blessés au cours de ces attaques odieuses ainsi qu’aux peuples et aux gouvernements de la République fédérale du Nigéria et du Tchad.
Les membres du Conseil ont salué la rapidité avec laquelle l’armée tchadienne a prêté son concours à la lutte contre Boko Haram au Nigéria, ce qui a permis de reprendre certains secteurs à Boko Haram, de neutraliser plus 200 terroristes appartenant à ce groupe et de récupérer du matériel, dont 12 véhicules équipés d’armes lourdes.
Rappelant la déclaration S/PRST/2015/4 de leur président en date du 19 janvier 2015, les membres du Conseil ont de nouveau déploré que les activités de Boko Haram mettent en péril la paix et la stabilité de la région de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale. Ils ont exhorté les autorités de la région à renforcer les opérations militaires et la coordination au niveau régional afin de combattre Boko Haram plus rapidement et plus efficacement. À cet égard, les membres du Conseil ont accueilli avec satisfaction la tenue d’une réunion d’experts à Yaoundé (Cameroun), du 5 au 7 février 2015, à la suite du Sommet de l’Union africaine (UA) qui vient d’avoir lieu à Addis-Abeba (Éthiopie), en vue de parachever le concept d’opérations de la Force spéciale mixte multinationale et d’autres documents connexes.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, y compris les activités de Boko Haram, constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tout acte de terrorisme est un crime injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, l’époque et l’auteur.
Les membres du Conseil se sont de nouveau dits déterminés à lutter contre toutes les formes de terrorisme, conformément aux responsabilités qui sont les leurs en vertu de la Charte des Nations Unies.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il importe de traduire en justice les auteurs, organisateurs, commanditaires et instigateurs d’actes de terrorisme et demandé instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, de coopérer avec les autorités compétentes à cet égard.