Dialogue au Tchad : des voix réclament la vérité sur le sort de Ibni Oumar et Adouma Hassaballah

À l'instar d'autres participants au dialogue national, Sougma Hassaballah Ahmat, s'est interrogé le 16 septembre sur le sort de personnes disparues et a estimé que les assises nationales sont l'occasion de savoir la vérité. Il a notamment évoqué le cas de Ibni Oumar Mahamat Saleh et Adouma Hassaballah :

"On sait tous que les conditions d'un dialogue national sont le pardon et la réconciliation. En parlant de pardon, comment voulez-vous qu'on puisse pardonner sans connaitre la vérité sur les crimes et disparitions ? S'agissant du cas d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, nous avons aujourd'hui l'opportunité de dire la vérité, de savoir la vérité pour que sa famille puisse pardonner."

Le jeune intervenant a rappelé le cas de l'ex-chef politico-militaire, Adouma Hassaballah, qui n'a jamais été retrouvé, après sa supposée extradition forcée d'Éthiopie :

"Je reviens sur la libération de Adouma Hassaballah. On parle de réconciliation nationale, de paix. Maintenant, Tom Erdimi est libre. Depuis avant-hier, on parle de la libération de Adouma Hassaballah. Personne ne prend en compte".

Dans son intervention, Sougma Hassaballah Ahmat suggère par ailleurs de réinstaller la peine de mort pour ne "pas laisser les tchadiens s'entretuer entre eux" et de "supprimez les chefs de canton sans territoire".