REACTION

Djibouti où tout est imposé


Alwihda Info | Par MAN HASSAN SAID - 13 Mai 2019



Djibouti. © DR
Passant par la carte vitale universelle, du pasta MA’IDA, du Lait douda et là, l’uniforme scolaire pour appauvrir davantage une population déjà à terre qui n’arrive pas à vivre dignement.

A Djibouti il y a une inégalité extrême tant dans l’éducation, la santé et le marché du travail vis à vis de la classe sociale. Au pays de Guelleh, les riches ont plus des privilèges que la classe moyenne et les pauvres qui représentent 80% de la population.

Leurs descendances se sont tournées dans les écoles privées françaises ou à l’extérieur avec leurs doubles nationalités. L’éducation nationale est en Chute Libre (école public ou autre), ce qui revient à dire une génération dans l’obscurantisme, sans avenir facilement manipulable et dirigeable afin de préserver la dictature en place.

Dans le royaume de Ben Guelleh, la répression et les arrestations brutales sont leurs définitions. Le 8 octobre 2017 les habitants pauvres de la banlieue de Balbala font face à une émeute policière et gendarme lourdement armés qui avaient pour mission de déloger ces habitants par tout les moyens possible afin que la fondation IOG prenne place et que son éloge puisse s’étaler.

Mais avons-nous oublié que les djiboutiens confondus ont les mêmes droits et méritent les mêmes égards ? Les traiter de la sorte reviens à les marginaliser.

Cela fait maintenant 3 ans jours pour jours que nous avions été témoins des massacres de la communauté Yonis Moussa. Il est à se demander si ce système n’a pas d’autres idées que de créer un conflit ethnique pour détourner les djiboutiens de la réalité.

Depuis, les morts et les blessés se comptent par les balles réelles utilisés par l’assaut des hommes en uniforme qui en réalité devraient être au service de la population et non la propriété d’un individu malsain.

Sous les regards des femmes et enfants déjà appauvris par cette dictature aux abois qui réprime par le sang, la RTD « la chaîne présidentielle » manipule le reste de la population djiboutienne pour avancer des arguments de telles faussetés et se permettre de traiter des djiboutiens : « d'étrangers, des troubleurs, des détracteurs, des pilleurs », etc....Et la communauté internationale ne réagis guère, personne n’en parle.

Face au silence et à la peur de nous tous, Djibouti régressera davantage par tout les maux de ces mafias-profiteurs. Il est de notre devoir de se mobiliser pour soutenir nos mères, pères, frères et sœurs victimes de cette dictature vielle de 40 ans.

Plus jamais de massacres d’une communauté envers une autre. Unissons-nous pour notre République.

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