"Vous savez, depuis le mois de novembre 2021, le Centre d’études que je dirige a tiré la sonnette d’alarme. Nous avons bien dit aux autorités compétentes que le processus de réconciliation est sur le mauvais chemin et qu'iil faut rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard", explique Dr. Ahmat Yacoub Dabio.
"Le CEDPE s'est fondé sur des études et des analyses. Dans la même veine, j'ai moi-même eu l’occasion d’échanger, en février, avec quatre ministres. Nous ne parlons pas des pourparlers de Doha dont nous savons qu'ils sont mort-nés, mais de tout le processus qu'il faut réexaminer Malheureusement, les autorités se sont obstinément engagées dans la même voie, donc l'échec est connu à l'avance", poursuit le président du CEDPE.
Et d'ajouter : "Je vois que le gouvernement a arrêté la date du 20 août pour le dialogue national. C’est une bonne chose car je me permets de dire que les 16 millions de tchadiens ont beaucoup attendu et ne vont pas continuer à attendre indéfiniment les pourparlers de Doha. Le Tchad est otage de Doha depuis quatre mois et cela suffit, nous devons avancer. Le processus de réconciliation doit être une politique nationale qui doit se poursuivre pendant et après le dialogue inclusif".
"Le CEDPE s'est fondé sur des études et des analyses. Dans la même veine, j'ai moi-même eu l’occasion d’échanger, en février, avec quatre ministres. Nous ne parlons pas des pourparlers de Doha dont nous savons qu'ils sont mort-nés, mais de tout le processus qu'il faut réexaminer Malheureusement, les autorités se sont obstinément engagées dans la même voie, donc l'échec est connu à l'avance", poursuit le président du CEDPE.
Et d'ajouter : "Je vois que le gouvernement a arrêté la date du 20 août pour le dialogue national. C’est une bonne chose car je me permets de dire que les 16 millions de tchadiens ont beaucoup attendu et ne vont pas continuer à attendre indéfiniment les pourparlers de Doha. Le Tchad est otage de Doha depuis quatre mois et cela suffit, nous devons avancer. Le processus de réconciliation doit être une politique nationale qui doit se poursuivre pendant et après le dialogue inclusif".