POINT DE VUE

Education actuelle, source d’esclavage !


Alwihda Info | Par - 21 Aout 2011



Souleymane Bah

L'éducation en Guinée comme dans le reste de l'Afrique répond aux besoins de l'emploi et non à l'obtention des savoirs. Le colon a ouvert les écoles pour créer différentes classes de serviteurs. Les orientations, les programme scolaires et les spécialisations contribuent à se principe de servitude soutenu par les bourses d'études à l'étranger. Par exemple, Si la france, la Russie, la Chine, les Etats Unis... ont des projets en Guinée ils offrent des bourses d'études pour faciliter la gestion de ces projets avec des nationaux qui n'ont pas besoins d'acclimatation, d'apprendre les langues nationaux et aussi qui seront payer très moins cher. Ceci maximise la rentabilité des projets avec cette main d'ouvre qualifié et sous payés. Souvent après la réalisation et la fermeture de ses projets le personnel est condamné à chercher un autre emploi ou chaumer toute la vie. Car la formation obtenue n'offre plus de perspective d'avenir. Ainsi, les plus courageux suivent le marché de l'emploi et se spécialisent dans différent domaine au point d'être des cadres polyvalents c'est à dire "12 métiers très malheureux". Passant d'un métier à l'autre et d’une compagnie à l’autre ces bras valides s’usent de génération en génération. « C’est l’esclavage moderne. »

Les écoles techniques ont été fermées pour contrer le développement technique et technologique des pays du sud. L’enseignement technique offre plus de chance pour créer ou occuper un emploi. Les pays qui vivent des ressources des pays pauvres trouvent dangereux de laisser les écoles techniques qui facilitent la qualification et qui devient une concurrence difficile à contenir. La Chine en moins d’un siècle a réussit à contourner ces problèmes en formant sa jeunesse et en l’orientant dans le sens de la conquête du monde. Par comparaison, la Chine a formée plus de 300.000.000 de leurs citoyens (nombre d’habitant aux Etats Unis) pour concurrencer la plus grande économie du monde. Ces citoyens Chinois parlent couramment et sans accent l’anglais Américain, maitrisent l’histoire et l’orientation stratégique Américaine. Il y a autant pour l’Europe et autres. Les étudiants Chinois et asiatiques en général profitent des bouses, contrairement aux Africains, pour construire l’avenir de leur peuple. Plus de 90 % des étudiants Asiatiques en Europe et aux Etats Unis retournent immédiatement dans leurs pays après leurs formations. Les Africains eux passent le temps à chercher de l’emploi et se faire discriminer. Les Africains pensent pouvoir concurrencer les pays riches dans leurs propres marchés, ce qui abouti à des drames où le rêve laisse la place au cauchemar. Et c’est aussi pour cette raison que la Chine qui a fait le sacrifice de former ses futures cadres refuse le transfère de savoir en Afrique. Dans sa logique de conquête la Chine s’intéresse aux ressources Guinéennes et d’ailleurs pour alimenter ses ambitions dans le but d’offre un cadre de vie digne à ses citoyens, qui en bénéficient largement.

Pour ce qui est du cas des cadres Africains incompétents et leurs descendants ces derniers cinquante ans, il y a lieu de comprendre l’origine du problème.

Le colon n’ayant pas les moyens de payer ses employés en Afrique à cause d’une crise qui l’étranglait au temps colonial, a décidé de former la relève Africaines pour continuer à les servir. C’est dans ce cadre que des enfants de collaborateurs coloniaux ont été choisi pour suivre leurs éducations en Europe et ailleurs. Ainsi, des jeunes ont été formés pour devenir de future cadre de l’administration coloniale. Ce sont ces cadres qui dirigent l’Afrique avec la complicité du colon. Ils servent le colon comme leurs parents qui ont tous participés à l’esclave et le pillage de l‘Afrique. Leurs enfants comptent faire de même. N’ayant aucune compétence et la volonté d’apprendre, ils payent les diplômes ou payent des gens qui vont à leurs places à l’école. C’est dans cet objectif qu’on voit des Guinéens payer des professionnels Ghanéens, Nigérians et autres pour passer leurs examens à leurs places. A cause des contrôles ces dernières années dans certaines universités ils se rabattent dans l’achat de diplômes, l’éducation par correspondance et les écoles privées qui sont peu regardant en matière de formation et de compétence. Ce qui intéresse en général ces écoles c’est l’argent, le reste ils laissent les étudiants se débrouiller avec leurs emplois et diplômes. Une fois le diplôme dans les mains, ils obtiennent par truchement des postes de responsabilités qu’ils ne méritent pas. Pour contenir ces postes, ils prennent des jeunes cadres issus de familles pauvres pour faire le travail à leurs places. Mais souvent ces jeunes comprennent que leurs employeurs est aussi nul qu’une vache dans un champ de Riz. Quand ces jeunes se rebelles contre leurs exploitations, ces faux cadres les accusent de tout, les emprisonnent, les torture... Donc, du statu de collaborateurs coloniaux c’est descendants de soumis à l’esclavage créer leurs propres réseaux d’esclavages aux seins de la jeunesse compétentes qu’ils manipulent. Ces faux cadres se vengent aussi de leurs amis compétant qui étudiaient plus qu’eux à l’école et ils les envoient souffrir dans les conditions les plus humiliantes qui soient dans des services du pays. Leurs amis qui font de la délation pour eux sont choisi pour devenir des commissaires de police, différents inspecteurs, gérants d’hôtels, principal des collèges, proviseurs de lycées, imams, prêtres, organisateurs sociaux, sous préfets, préfets, gouverneurs, opposants… Les autres qui réussissent à fuir ce système s’exilent et participent malgré eux à la fuite des cerveaux en devenant une source intarissable de main d’œuvre sous payée pour les pays hôtes.

L’éducation en Guinée et dans le reste de l’Afrique suit cette honteuse logique de rapport entre colon, collaborateurs et colonisés. L’éducation actuelle, source d’esclavage en Guinée et dans le reste de l’Afrique.

Pour qu’un pays s’en sorte il faut qu’il établisse sa propre stratégie d’avenir basée sur une étude de faisabilité et de rentabilité sur au moins 100 ans. Mais, pour cela il faut des visionnaires comptants et des patriotes.

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