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Fête de Biltine : La Cour des Comptes procède à une audition
Il a cherché à renover et écarter les dinausores politiques mais il a été combattu et même démis, à la dernière minute, de la tête de la commission d'organisation de la fête de la "Liberté et de la Démocratie" qui a eu lieu à Biltine le 19 décembre 2012, le ministre de la justice Abdoulaye Sabre a demandé la semaine dernière un contrôle stricte de sa gestion financière par la Cour des Comptes. Finalement le Président Idriss Déby a exaucé ses voeux et le dossier est transmis à la Cour des Comptes qui n'a pas tardé à convoquer dès le mardi 2 janvier, les membres de la dite commission pour les auditionner.
Dès la mise en place de la Commission chargée de l'organisation de la fête de Biltine, un bras de fer a opposé son président Abdoulaye Sabre et les anciens, dirigés par le général Mahamat Garfa. Appuyé par les "Baministes" tels que les généraux : Mahamat Ali Abdallah, le gouverneur de Biltine Mahamat Dario, Mahamat Ismaïl Chaibo, Ahmat Soubiane, Garfa a réussi à faire exploser la commission dirigée par le ministre de la justice pour reprendre la main une semaine avant la tenue des festivités ! La jeunesse dans son ensemble a apporté son soutien à Sabre. Entre la démission de Abdoulaye Sabre et l'installation du général Mahamat Ali Abdallah, le désordre a été constaté par les participants. Le Sultan du Kanem a été logé dans une cour d'école, le Président de la Cour Suprême chez son garde de corps, certains ont passé une nuit blanche dans les rues. Le jour de la fête était le plus désorganisé. Les invités se présentent avec des cartes d'invitations mais ne trouvent plus de place pour s'installer. Certains comme le gouverneur de Salamat, Mr. Ahidjo étaient obligés de rebrousser chemin. D'autres ont préféré suivre de chez eux les festivités. Il a été constaté qu'un grand nombre de femmes occupent la tribune ! (sans commentaire). Au niveau de la restauration, les femmes (Koubra Ahmat Senoussi et Azine Hassaballah) qui ont eu le contrat ne savent sur quel pieds danser. Chacune des deux commissions exige qu'elle doit être servie en premier. Dans le désordre, plus de deux cents menus (soufra) sont jetés à la poubelles pendant que les invités "meurent" de faim. Des citernes de carburant disparues et la personne en charge, un certain Mahamat Seid, était incapable de justifier cette situation. Où est allé ce carburant ? Pour le responsable en charge du dossier, le carburant a été bel et bien distribué et il présente une liste de matricules des véhicules ayant bénificié.
Au fait, où est allé le budget de un milliards 600 millions destiné aux festivités de Biltine ? Personne n'est en mesure de répondre à cette question. Pour justifier les dépenses, les responsables brandissent des factures en provenance du Soudan, du Cameroun, de Dubaï, du Tchad, etc...
La tente qui a abrité le banquet de la soirée du 19 décembre à Biltine coûte 400 Millions de Francs CFA, un business qui relève désormais de la compétence de l'homme d'affaires Al Mana. Le buffet du banquet a coûté plus de 130 millions de FCFA.
Abou Adil
Alwihda Actualités
Dès la mise en place de la Commission chargée de l'organisation de la fête de Biltine, un bras de fer a opposé son président Abdoulaye Sabre et les anciens, dirigés par le général Mahamat Garfa. Appuyé par les "Baministes" tels que les généraux : Mahamat Ali Abdallah, le gouverneur de Biltine Mahamat Dario, Mahamat Ismaïl Chaibo, Ahmat Soubiane, Garfa a réussi à faire exploser la commission dirigée par le ministre de la justice pour reprendre la main une semaine avant la tenue des festivités ! La jeunesse dans son ensemble a apporté son soutien à Sabre. Entre la démission de Abdoulaye Sabre et l'installation du général Mahamat Ali Abdallah, le désordre a été constaté par les participants. Le Sultan du Kanem a été logé dans une cour d'école, le Président de la Cour Suprême chez son garde de corps, certains ont passé une nuit blanche dans les rues. Le jour de la fête était le plus désorganisé. Les invités se présentent avec des cartes d'invitations mais ne trouvent plus de place pour s'installer. Certains comme le gouverneur de Salamat, Mr. Ahidjo étaient obligés de rebrousser chemin. D'autres ont préféré suivre de chez eux les festivités. Il a été constaté qu'un grand nombre de femmes occupent la tribune ! (sans commentaire). Au niveau de la restauration, les femmes (Koubra Ahmat Senoussi et Azine Hassaballah) qui ont eu le contrat ne savent sur quel pieds danser. Chacune des deux commissions exige qu'elle doit être servie en premier. Dans le désordre, plus de deux cents menus (soufra) sont jetés à la poubelles pendant que les invités "meurent" de faim. Des citernes de carburant disparues et la personne en charge, un certain Mahamat Seid, était incapable de justifier cette situation. Où est allé ce carburant ? Pour le responsable en charge du dossier, le carburant a été bel et bien distribué et il présente une liste de matricules des véhicules ayant bénificié.
Au fait, où est allé le budget de un milliards 600 millions destiné aux festivités de Biltine ? Personne n'est en mesure de répondre à cette question. Pour justifier les dépenses, les responsables brandissent des factures en provenance du Soudan, du Cameroun, de Dubaï, du Tchad, etc...
La tente qui a abrité le banquet de la soirée du 19 décembre à Biltine coûte 400 Millions de Francs CFA, un business qui relève désormais de la compétence de l'homme d'affaires Al Mana. Le buffet du banquet a coûté plus de 130 millions de FCFA.
Abou Adil
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