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Hausse du prix de la glace à Ndjamena : une réalité qui cache plusieurs inconnues


Alwihda Info | Par Tchonchimbo Ouapi Raphaël - 11 Avril 2022


C'est devenu une mauvaise habitude, pendant la période de la chaleur, l'on constate que le prix de la glace augmente.
Un augmentation perceptible dans la ville de N'djamena et qui est pratiquée que ce soit dans les sociétés ou par les petits détaillants aux abords des rues.


Une situation qui rend l'accès à la glace difficile pour le consommateur. Alors qu'est-ce qui justifie cette hausse des prix de la glace ? Alwihda Info a voulu en savoir plus.

Ce samedi matin dans l'une des usines de fabrication de la glace où nous avons effectué une descente, le constat fait illustre d'une ambiance peu conviviale qui règne entre grossistes et clients qui veulent chacun entrer en possession du précieux sésame.

Dans un désordre qui ne dit pas son nom, les clients et les grossistes se marchent dessus. On entend ici et là : "laisse moi servir d'abord mon client". Plus loin : "Monsieur, vous êtes nouveau ici, donc patientez".

Difficile dans ce tohu bohu de se fixer sur le prix exact de la glace. Un détour nous permet de nous rapprocher d'un des acheteurs à qui nous posons la question de savoir combien coûte une barre de glace. "La barre est à 2000 Fcfa et la demi-barre coûte 1000 FCFA",nous explique-t-il.

Non loin de nous, un vendeur qui nous a suivi nous avoue ''qu'il est difficile à ce moment de la journée de trouver la glace".

Nous essayons de nous rapprocher d'un responsable de l'usine qui nous confie sous l'anonymat que "le marché de la glace est périodique et varie d'un moment à un autre. Actuellement dans les marchés de N'djamena, elle coûte chère. Nous enregistrons les clients ici sur la base d'un reçu. Et dès 7 heures, il devient impossible de trouver encore une glace de disponible car il y a une forte demande. Il faut venir tôt pour être servi".

Nous apprendrons que la chaleur seule n'est pas à la base de cette hausse du prix de la glace. La Société nationale d'électricité (SNE), selon nos sources n'arrivant plus à fournir l'électricité, l'usage du groupe est devenu l'ultime recours ici. Depuis deux jours, nous avoue un responsable de la société, ''nous utilisons le groupe électrogène et cela nous coûte cher. Il faut obligatoirement 2 à 3 fûts de gasoil par jour pour tourner le moteur". Le consommateur est donc celui qui paie de cette situation en déboursant un peu plus.

Une situation qui intervient au milieu de la cherté de vie actuellement dans la capitale. La SNE, une fois de plus, est au centre de cet autre désagrément. Elle doit fournir des efforts pour résoudre ce problème. Pour autant, les consommateurs sont appelés à trouver des alternatives sur la question de l'énergie, car la SNE est confrontée à des limites et ne peut faire au-delà de ses capacités.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)