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TCHAD

Le Tchad compte 4318 espèces de végétaux supérieurs et 722 espèces d'animaux


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 25 Mai 2020



La forêt de Kerfi. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info
La forêt de Kerfi. © Mahamat Issa Gadaya/Alwihda Info
​Le Tchad compte environ 4318 espèces de végétaux supérieurs dont 71 espèces endémiques, a déclaré vendredi dernier le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine, à l'occasion de la célébration de l'édition 2020 de la Journée Internationale de la Biodiversité.

En ce qui concerne les animaux, il est dénombré 722 espèces composées de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et des poissons, sans compter le groupe d’insectes qui semble plus riche en diversité spécifique.

"À titre illustratif, le lac Tchad et ses environs abritent la grande majorité d’espèces de poissons du pays et la filière pêche fait vivre plus de 30.000.000 personnes", relève le ministre.

Le Tchad renferme donc une biodiversité "particulièrement riche et importante, en termes d’espèces animales et végétales, dont le taux d'endémisme global est considérable."

Toutefois, une forte menace pèse sur cette biodiversité combien vitale, due aux activités anthropiques négatives : coupe abusive et anarchique du bois vert, perte et dégradation de l’habitat, pollution, aux prélèvements incontrôlés des ressources biologiques, prolifération des espèces exotiques, braconnage, et effets néfastes des changements climatiques.

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine.
Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine.
"Le gouvernement tchadien prend des initiatives qui sont en parfaite adéquation avec ses engagements internationaux en matière de diversité biologique", indique le ministre. Il s'agit notamment de la mise en place du Programme National de Restauration des Terres et de la Biodiversité dans les Vingt-trois Provinces du Tchad, et le projet de porter de 10% à 17% du territoire national en aires protégées.

L'on dénombre également le projet de requalification d’une partie de la réserve de faune de Binder-Léré en Parc National du Mayo-Kebbi ; le projet de reclassement de la réserve de Faune de Siniaka Minia en parc national constituant ainsi le grand écosystème fonctionnel du Parc National de Zakouma ; le projet de développement local et d’adaptation au changement climatique (ALBIA) autour de la réserve de faune de Ouadi Rimé – Ouadi Hachim, financé par la Banque Mondiale, et le projet d’appui à la préservation de la Biodiversité de l’Aouk. 



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)