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N'Djamena : situation confuse autour d'une autorisation d'occupation du domaine public


Alwihda Info | Par Georges Lawane - 19 Janvier 2022


L'avocat Me. Benjamin Mamgodibaye a alerté l'opinion ce 18 janvier sur les "agissements" du délégué général du gouvernement auprès de la commune de N'Djamena, du secrétaire général du gouvernorat et de l'inspecteur général du ministère des Affaires foncières, du Développement de l'habitat et de l'urbanisme.


Me. Benjamin Mamgodibaye relève que que ces autorités ont à travers leurs actes pris respectivement le 22 décembre 2021, le 17 janvier 2022 et le 18 Janvier 2022, ordonné la suspension, destruction et démolition de plusieurs constructions qui auraient été faites sur une zone appartenant à l'État.

Pourtant, à travers une autorisation d'occupation du domaine public, le maire de la commune du 9e arrondissement de N'Djamena a accordé des espaces aux dimensions de 140x40m et de 25x20m entre le lycée de Walia et le bureau du service des eaux et forêts, du coté de la route nationale, aux entreprises BAGAQU FILS et SNCFCTT. Et ce, à titre de location pour l'ouverture d'une agence de voyage visant à desservir les passagers en déplacement vers le sud du pays. Il ne s'agit donc pas d'une attribution.

Les dites autorisations sont limitées à une durée d'un an renouvelable, assorties de conditions.

À peine l'exploitation commencée, précisément trois jours après le lancement des activités, les hostilités ont commencé. Les promoteurs ont investi 30 millions pour effectuer les travaux, d'après Me. Benjamin Mamgodibaye.

Me. Benjamin Mamgodibaye indique que la juridiction compétente a été saisi. Et cette dernière a ordonné la cessation des troubles. L'instance est en cours. Pour lui, ce qui est singulier, c'est que les autorités nommées ont donné des conduites à tenir à un élu du peuple et elles résistent encore aux autorités de tutelle. La règle fondamentale à laquelle tout le monde doit se plier est celle de la justice. Ils doivent attendre le verdict, souligne Benjamin Mamgodibaye.

Pour "éviter le pire", le président du Conseil militaire de transition, le premier ministre de transition et le ministre de l'Administration du territoire ont été saisis. Benjamin Mamgodibaye de conclure que cette affaire ne justifie l'urgence ou encore la nécessité de détruire immédiatement les constructions sans le verdict judiciaire.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)