Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
TCHAD

N'Djamena : un jeune homme confondu avec un voleur par les gendarmes et libéré après une erreur d'arrestation


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 3 Juillet 2023


Un jeune homme mentalement malade, âgé d'une vingtaine d'années, a été arrêté par erreur par les gendarmes d'un sous-poste situé dans le quartier Hebena du 7e arrondissement. Les faits se sont déroulés aux alentours de 16h10 le vendredi 30 juin 2023.


Les gendarmes poursuivaient le jeune homme à moto et ont effectué des tirs de sommation avant de l'arrêter à quelques mètres de sa maison familiale. Il a été emmené d'abord au sous-poste d'Habena, puis à celui de Boutalbakara.

Informés de l'arrestation, les parents du jeune homme se sont rendus au sous-poste pour connaître les raisons de son arrestation. Sur place, après plusieurs questions posées par le chef du poste, il est apparu que les réponses du jeune homme ne correspondaient pas aux questions posées. Le chef du sous-poste a rapidement compris que le jeune homme souffrait de troubles mentaux, ce qui a été confirmé par ses parents.

Selon les gendarmes qui l'ont appréhendé, ils poursuivaient un voleur à moto, et le voleur leur a échappé dans une rue où ils ont trouvé le jeune homme en train de fuir sans se retourner. Ils ont alors pensé qu'il s'agissait du voleur, d'où les tirs de sommation pour l'arrêter. Cependant, le jeune homme affirme qu'il attendait des tirs réels et qu'il était stupéfait, ce qui l'a poussé à prendre la fuite, sans même comprendre ce qui se passait.

Les gendarmes ont présenté leurs excuses aux parents et ont libéré le jeune homme. Depuis son arrestation, le jeune homme, qui n'a jamais été en prison, est stressé, et personne ne l'a vu se promener dans le quartier ni sortir de chez lui. Il est important que les gendarmes rectifient leurs actions lors des opérations ou interventions sur le terrain, car cela pourrait compliquer leur mission un jour. Si ce jeune homme avait été blessé par balle ou avait perdu la vie, comment la gendarmerie pourrait-elle justifier un tel acte ?



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)