On peut observer ces discussions silencieuses partout, que ce soit au marché, dans le bus, à moto ou à vélo, mais il est difficile de déterminer exactement ce qui motive ces personnes à s'entretenir avec elles-mêmes.
Cette habitude peut parfois être mal interprétée, certains pensent que c'est lié à des troubles mentaux, à l'effet de l'alcool ou de stupéfiants comme le tramol ou le tramadol (nom générique). Cependant, ce n'est pas toujours le cas. Pour de nombreux Tchadiens, cette pratique est loin d'être une indication de démence, mais plutôt un moyen de faire face aux difficultés de la vie quotidienne. Selon Aïcha Hapsita, étudiante en sociologie à l'université de Toukra, parler seul dans la rue est souvent un moyen de trouver des solutions à des problèmes financiers, familiaux, professionnels ou simplement des préoccupations.
Contrairement à certaines études occidentales, cette pratique n'est pas considérée comme un signe d'aliénation mentale, mais plutôt comme une manifestation d'intelligence. En effet, cela aide à clarifier la pensée, à identifier ce qui est important et à affirmer ses décisions et réflexions, comme le souligne la psychologue Linda Sapadin.
Dans le contexte de la capitale tchadienne, N'djamena, il est facile de comprendre pourquoi tant de gens ont recours à cette pratique. Les difficultés financières, les factures impayées, le manque d'accès à l'électricité et aux infrastructures routières sont autant de problèmes qui affectent la vie quotidienne des Tchadiens. Dans un pays où les services psychiatriques sont limités, parler seul devient alors une manière d'exprimer les souffrances et les frustrations causées par ces difficultés.
En somme, cette pratique répandue dans les rues de N'djamena est bien plus qu'un simple monologue, c'est une façon pour les habitants de faire face à leurs réalités difficiles et de trouver des solutions face aux défis de la vie quotidienne.
Cette habitude peut parfois être mal interprétée, certains pensent que c'est lié à des troubles mentaux, à l'effet de l'alcool ou de stupéfiants comme le tramol ou le tramadol (nom générique). Cependant, ce n'est pas toujours le cas. Pour de nombreux Tchadiens, cette pratique est loin d'être une indication de démence, mais plutôt un moyen de faire face aux difficultés de la vie quotidienne. Selon Aïcha Hapsita, étudiante en sociologie à l'université de Toukra, parler seul dans la rue est souvent un moyen de trouver des solutions à des problèmes financiers, familiaux, professionnels ou simplement des préoccupations.
Contrairement à certaines études occidentales, cette pratique n'est pas considérée comme un signe d'aliénation mentale, mais plutôt comme une manifestation d'intelligence. En effet, cela aide à clarifier la pensée, à identifier ce qui est important et à affirmer ses décisions et réflexions, comme le souligne la psychologue Linda Sapadin.
Dans le contexte de la capitale tchadienne, N'djamena, il est facile de comprendre pourquoi tant de gens ont recours à cette pratique. Les difficultés financières, les factures impayées, le manque d'accès à l'électricité et aux infrastructures routières sont autant de problèmes qui affectent la vie quotidienne des Tchadiens. Dans un pays où les services psychiatriques sont limités, parler seul devient alors une manière d'exprimer les souffrances et les frustrations causées par ces difficultés.
En somme, cette pratique répandue dans les rues de N'djamena est bien plus qu'un simple monologue, c'est une façon pour les habitants de faire face à leurs réalités difficiles et de trouver des solutions face aux défis de la vie quotidienne.