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AFRIQUE

Président du CMT : "Il est urgent que la force du G5 Sahel monte en puissance"


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 9 Juillet 2021



Les dirigeants du Tchad, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et de la Mauritanie ont pris part vendredi matin, par visioconférence, aux travaux de la 5e session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement du G5 Sahel sur le thème : « la stabilité régionale ».

À l'ouverture, le président du Conseil militaire de transition (CMT) et président en exercice du G5 Sahel, le général Mahamat Idriss Déby, a prononcé un discours. Il a déclaré que « les groupes armés terroristes se montrent de plus en plus résilientes et possèdent des capacités d’action parfois supérieures à celles des armées de certains de nos pays et continuent de terroriser et de massacrer des populations innocentes ». Selon lui, il faut travailler à un plus grand investissement des pays membres et une mutualisation des actions pour les adapter aux réalités actuelles.

Le président du CMT a mis l’accent sur le déploiement des forces armées dans les régions frontalières avec les pays du Golfe de Guinée, et sur le renforcement de la coopération à tous les niveaux, dans la lutte contre le terrorisme.

« Il est urgent que la Force du G5 Sahel monte en puissance et soit très rapidement une force autonome dans ces opérations dans son fonctionnement et dans les gestions financières », a-t-il dit.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sahélienne ont, au cours de la présente session, désigné à huis clos le nouveau secrétaire exécutif du G5 Sahel. Ils ont ensuite été rejoints par le président français Emmanuel Macron, pour évaluer la situation sécuritaire dans la région.

Le président tchadien a aussi saisi l’opportunité de cette rencontre virtuelle pour témoigner sa reconnaissance et celle du peuple tchadien aux présidents du G5 Sahel pour leur soutien lors de la disparition tragique du Maréchal du Tchad, le président Idriss Deby Itno, en avril dernier.

"Ces échanges ont permis de converger sur les évolutions de notre présence militaire au Sahel (...) Nous restons engagés au Sahel parce que les États nous l'ont demandé. Nous sommes là parce qu'on nous le demande", a déclaré Emmanuel Macron, président français.

Selon lui, la menace globale dépasse le continent africain mais a pour victimes principales les populations du continent.



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