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REACTION

Procès Mokoko et Okombi : un tas d'amalgames déballé dans les réseaux sociaux


Alwihda Info | Par Jeannette Dzon - 7 Mai 2019


Depuis un moment, une voix féminine circule dans les réseaux sociaux, proférant un tas d’amalgames sur les procès Mokoko et Okombi. Aveuglée par la passion militante, la pauvre Dame n’a aucune maîtrise de ce qu’elle avance, au point d’heurter ma sensibilité, en tant que militante. Voici ma réaction à ses inepties.


Okombi Salissa devant la barre.
Okombi Salissa devant la barre.
D’emblée, je voudrais relever que l’on ne se bat pas avec un fou, au risque d’être taxé de plus fou que le fou. L’idéal aurait été de ne pas te répondre. Mais, puisque tu parles de Mokoko et d’Okombi, il faudrait te rafraîchir la mémoire, en te rappelant ce qui suit : les procès MOKOKO et Okombi se sont déroulés en public et diffusés sur les médias.

Mokoko avait pourtant l’occasion de donner sa version des faits, il ne l’a pas fait et a sciemment choisi la stratégie du silence. C’était son droit, sans nul doute parce qu’il était convaincu de sa culpabilité. Dans ce contexte, la justice n’a fait que son travail. Rendre son verdict à l’issue d’un procès juste et équitable. Il mérite sa sentence et doit l’assumer. 

S’agissant d’Okombi, dommage que tu aies choisi de ne pas suivre le procès.   Renseigne-toi auprès de ceux qui l’ont suivi. Tous te diront que les manœuvres putschistes d’Okombi ont été mises à nue, tant par les témoins que par les interceptes, voire par lui-même. Mais, sa stratégie de défense était la négation de sa propre parole et l’arrogance. Sa phrase fétiche : je connais le système. Pourquoi a-t-il attaqué le système ? 

Demande à ceux qui ont suivi son procès, il n’avait jamais prouvé aux juges comment « connaitre le système » était synonyme de son innocence.   

J’ai souhaité évoquer ces deux cas, parce que tu en parles avec trop de légèreté. 

Tu t’es présentée comme une mère. En tant que femme, cela est normale ! Mais ce qui n’est pas compréhensible pour une mère est que tu es le genre particulier de mères qui poussent leurs enfants au parricide. 

Tu dis d’Okombi qu’il est l’enfant du président Denis Sassou N’Guesso. Tu sais donc qu’il a fait d’Okombi ce qu’un père fait de son fils. Il l’a sorti du néant et lui a donné son affection et sa confiance. Il voulait qu’il soit un homme d’Etat, loyal, surtout vis-à-vis de la République.

C’est peut-être sur la base des conseils des mères de ton genre qu’il a dérouté. Il a pris le plaisir de s’armer de fusils de tous calibres pour attaquer, non seulement, la République, mais aussi son père, Denis Sassou N’Guesso qui n’a rien dit, parce que la République a ses règles. 

En effet, Okombi le sait bien, autant que Mokoko qui est général. Quand on s’engage à faire un coup d’Etat, on est conscient que ça peut marcher et on accède au pouvoir quitte à tuer au passage ou emprisonner ceux que tu souhaites remplacer. Soit on échoue et on a la force de la loi contre soi.

Une mère digne de ce nom allait, dans ces conditions, implorer le pardon du père en faveur de son enfant égaré. Mais, toi tu préfères encenser le banditisme de l’enfant pour regretter à la limite pourquoi il n’a pas réussi sa mission de déstabiliser le pays. Hélas !  

Pour le reste, c’est de la divagation que tu sers aux Congolais, tous les jours, comme s’ils n’ont rien d’autres à faire que de suivre tes balivernes qui sont souvent, le fruit des réflexions déconnectées de la réalité, parce que faites de l’étranger.

Ce dont on a besoin, aujourd’hui, dans notre pays, c’est que les Congolais s’unissent pour combattre les antivaleurs qui gangrènent notre société.

Que chaque leader d’opinion appelle à l’éradication de la haine tribale, de l’injure facile, de la démagogie et de la désinformation.

Tu ferais donc mieux d’utiliser ta tribune pour poser les vrais problèmes et proposer des solutions adéquates. 



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)