
« Moi, je suis à leur côté. Je les consulte, je les écoute », a déclaré Joseph Kabila, se positionnant en soutien direct des habitants de l'Est. Il a ensuite déploré l'apparente indifférence des autorités de Kinshasa : « Mais à Kinshasa, ce peuple semble abandonné, écarté, comme s’il ne comptait plus. Ce régime a tourné le dos à l’Est, pendant que l’ennemi avance. Mais le peuple n’oubliera pas. »
L'ancien chef d'État a réaffirmé son engagement personnel, contrastant avec ce qu'il perçoit comme une distance des dirigeants actuels : « Je suis prêt à risquer ma vie, à donner ma vie s’il le faut. Parce que moi, je suis au milieu de la guerre, avec le peuple. Pas dans des salons climatisés. »
Joseph Kabila a également accusé Kinshasa d'avoir, selon lui, accepté l'annexion des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu par le Rwanda. Il a conclu son message par des interrogations acerbes sur la stratégie gouvernementale : « On dirait que Kinshasa a déjà accepté l’annexion du Nord-Kivu et du Sud-Kivu par le Rwanda. Ce régime ne prépare ni riposte militaire, ni réponse politique. Silence complice ou abandon délibéré ? »