La nouvelle de la venue de mercenaires russes au Sahel était souvent accompagnée, au Sahel en particulier, par un sentiment de « ras-le-bol » observé chez certains commentateurs. Un « ras-le-bol » vis-à-vis des partenaires traditionnels. Recourir à la Russie serait une façon pour certains de « s’affranchir » du soutien d’autres pays plus traditionnels comme la France. Contrairement à certains autres pays africains, le Tchad voit les choses autrement tout comme la majorité des pays africains : la Russie ne peut pas être une meilleure alternative, au contraire.
Effectivement, si nous nous penchons sur la réputation du groupe Wagner, nous pouvons comprendre la position du Tchad vis-à-vis de cette société militaire privée. Cette dernière est dirigée par l’oligarque russe Evgueni Prigojine, un proche de Vladimir Poutine, et a été employée dans le Donbass, en Syrie, en Libye, au Soudan et en République Centrafricaine entre autres.
En RCA, la SMP a été prise en flagrant délit de pillage et de viol. Le Tchad, qui partage des frontières avec la République Centrafricaine, le Soudan et la Libye, trois pays où les mercenaires russes sont présents, a donc raison de se méfier de cette armée non-régulière. D’ailleurs, c’est sur ce dernier pays que nous allons nous arrêter.
Selon un article paru sur le site l’Opinion le 30 avril dernier, les combattants du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), éparpillés dans le nord Kanem, ont bien bénéficié de l’aide de la SMP qu’ils ont côtoyé en Libye. Cette nouvelle a été confirmée par le chef de la diplomatie tchadienne, Chérif Mahamat Zene, qui déclare qu’ « il y a des mercenaires russes présents en Libye, qui sont aussi présents en République Centrafricaine. Nous avons des raisons de nous préoccuper de la présence de ces mercenaires parce que les assaillants qui ont attaqué le Tchad en avril et causé la mort de l'ancien président (Idriss Deby) ont été formés et encadrés par la société privée de sécurité Wagner ».
Tout laisse donc à croire que le FACT tente de gagner le soutien de renforts dans cette région auprès de la communauté Toubou. Par ailleurs, le 14 septembre dernier, une délégation de géologues russes et d’experts du domaine minier se serait rendue dans le Tibesti et aurait négocié avec les Toubous afin d’obtenir le droit d’exploiter l’uranium en échange d’armement.
Conscient du danger que pourrait représenter la SMP russe et les conséquences sur les populations, le Tchad, contrairement à d’autres pays de la région ne semble pas tomber dans le panneau.
Effectivement, si nous nous penchons sur la réputation du groupe Wagner, nous pouvons comprendre la position du Tchad vis-à-vis de cette société militaire privée. Cette dernière est dirigée par l’oligarque russe Evgueni Prigojine, un proche de Vladimir Poutine, et a été employée dans le Donbass, en Syrie, en Libye, au Soudan et en République Centrafricaine entre autres.
En RCA, la SMP a été prise en flagrant délit de pillage et de viol. Le Tchad, qui partage des frontières avec la République Centrafricaine, le Soudan et la Libye, trois pays où les mercenaires russes sont présents, a donc raison de se méfier de cette armée non-régulière. D’ailleurs, c’est sur ce dernier pays que nous allons nous arrêter.
Selon un article paru sur le site l’Opinion le 30 avril dernier, les combattants du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), éparpillés dans le nord Kanem, ont bien bénéficié de l’aide de la SMP qu’ils ont côtoyé en Libye. Cette nouvelle a été confirmée par le chef de la diplomatie tchadienne, Chérif Mahamat Zene, qui déclare qu’ « il y a des mercenaires russes présents en Libye, qui sont aussi présents en République Centrafricaine. Nous avons des raisons de nous préoccuper de la présence de ces mercenaires parce que les assaillants qui ont attaqué le Tchad en avril et causé la mort de l'ancien président (Idriss Deby) ont été formés et encadrés par la société privée de sécurité Wagner ».
Tout laisse donc à croire que le FACT tente de gagner le soutien de renforts dans cette région auprès de la communauté Toubou. Par ailleurs, le 14 septembre dernier, une délégation de géologues russes et d’experts du domaine minier se serait rendue dans le Tibesti et aurait négocié avec les Toubous afin d’obtenir le droit d’exploiter l’uranium en échange d’armement.
Conscient du danger que pourrait représenter la SMP russe et les conséquences sur les populations, le Tchad, contrairement à d’autres pays de la région ne semble pas tomber dans le panneau.