La bataille commune de l’Afrique pour la réforme du conseil de sécurité des Nations Unies poursuit son chemin. Brazzaville, a été choisie pour la deuxième fois, après le sommet d’Oyo, en 2014, par les ministres du comité des 10 pour tenter de formaliser la position commune africaine sur cette question qui est au centre des préoccupations africaines du moment .
A l’ouverture des travaux, le président Denis Sassou-N’ Guesso a appelé le conseil de sécurité des Nations Unies à plus d’équité et de justice. « … Depuis 17 ans, l’Afrique s’efforce de faire entendre sa voix pour que soit réparée une injustice historique » a –t-il expliqué tout en poursuivant « Dans ce cadre, des initiatives n’ont pas manqué parce que notre continent œuvre pour une gouvernance mondiale plus incisive, plus transparente, et mieux adaptée aux réalités du monde d’aujourd’hui. »
Pour lui, l’Afrique doit parler d’une seule et même voix et faire valoir ses droits et devoirs au sein des Nations Unies. « D’où l’urgence d’instituer un conseil de sécurité reformé, rénové, plus transparent, plus démocratique et plus représentatif », a déclaré Denis Sassou-N’ Guesso qui a émis le vœu de voir une ou deux langues authentiquement africaine faire leur entrée aux Nations Unies comme langue de travail.
Avant de saluer l’annonce du président américain, Joe Biden, relative à l’attribution d’un siège permanent au continent africain au conseil de sécurité et de féliciter le président en exercice du Comité de 10 de l'UA sur la réforme des Nations Unies, le président sierra léonais, Julius Maada Bio, pour tous les efforts déployés, en vue de soutenir la position commune africaine, Denis Sassou-N ’Guesso a suggéré que, l'Afrique prenne une part active au conseil de sécurité « L’Afrique est en proie à des foyers de tensions. Dès lors comment en assurer le règlement interne si le continent n’est pas représenté au niveau le plus élevé ? » S’est-il interrogé.
Peu avant l’intervention du président Denis Sassou-N’ Guesso, le commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, a souligné que l’année 2023 marque les 60 ans de la création de l’Union Africaine. L’Afrique a gagné en âge, a-t-il précisé. D’où la nécessité, selon lui, pour le comité des 10, réuni à Brazzaville, de parvenir à un consensus général pour pouvoir corriger cette injustice historique décriée par le président Denis Sassou-N’ Guesso, au cours de son intervention.
Au nom du président du comité des 10 sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies, le ministre des affaires étrangères de la Sierra Léone, David Francis, a invité les autres communautés sous-régionales africaines à suivre l’exemple de la CEDEAO, notamment la déclaration d’Abuja sur la réforme du conseil de sécurité. Il a, par ailleurs, encouragé le P5 à travailler d’arrache-pied pour parvenir à une réforme du conseil de sécurité.
A noter qu’après l’ouverture des travaux, les ministres du C-10 sur la réforme de l’UA seront en huis-clos et la clôture interviendra en fin de journée.
A l’ouverture des travaux, le président Denis Sassou-N’ Guesso a appelé le conseil de sécurité des Nations Unies à plus d’équité et de justice. « … Depuis 17 ans, l’Afrique s’efforce de faire entendre sa voix pour que soit réparée une injustice historique » a –t-il expliqué tout en poursuivant « Dans ce cadre, des initiatives n’ont pas manqué parce que notre continent œuvre pour une gouvernance mondiale plus incisive, plus transparente, et mieux adaptée aux réalités du monde d’aujourd’hui. »
Pour lui, l’Afrique doit parler d’une seule et même voix et faire valoir ses droits et devoirs au sein des Nations Unies. « D’où l’urgence d’instituer un conseil de sécurité reformé, rénové, plus transparent, plus démocratique et plus représentatif », a déclaré Denis Sassou-N’ Guesso qui a émis le vœu de voir une ou deux langues authentiquement africaine faire leur entrée aux Nations Unies comme langue de travail.
Avant de saluer l’annonce du président américain, Joe Biden, relative à l’attribution d’un siège permanent au continent africain au conseil de sécurité et de féliciter le président en exercice du Comité de 10 de l'UA sur la réforme des Nations Unies, le président sierra léonais, Julius Maada Bio, pour tous les efforts déployés, en vue de soutenir la position commune africaine, Denis Sassou-N ’Guesso a suggéré que, l'Afrique prenne une part active au conseil de sécurité « L’Afrique est en proie à des foyers de tensions. Dès lors comment en assurer le règlement interne si le continent n’est pas représenté au niveau le plus élevé ? » S’est-il interrogé.
Peu avant l’intervention du président Denis Sassou-N’ Guesso, le commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, a souligné que l’année 2023 marque les 60 ans de la création de l’Union Africaine. L’Afrique a gagné en âge, a-t-il précisé. D’où la nécessité, selon lui, pour le comité des 10, réuni à Brazzaville, de parvenir à un consensus général pour pouvoir corriger cette injustice historique décriée par le président Denis Sassou-N’ Guesso, au cours de son intervention.
Au nom du président du comité des 10 sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies, le ministre des affaires étrangères de la Sierra Léone, David Francis, a invité les autres communautés sous-régionales africaines à suivre l’exemple de la CEDEAO, notamment la déclaration d’Abuja sur la réforme du conseil de sécurité. Il a, par ailleurs, encouragé le P5 à travailler d’arrache-pied pour parvenir à une réforme du conseil de sécurité.
A noter qu’après l’ouverture des travaux, les ministres du C-10 sur la réforme de l’UA seront en huis-clos et la clôture interviendra en fin de journée.