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Tchad : Journée d’information sur la drépanocytose à l’Assemblée nationale


Alwihda Info | Par Aristide Djimalde - 17 Février 2021


Le choix porté sur les élus du peuple se justifie parce qu’ils ont un rôle important à jouer dans la sensibilisation, pour une meilleure prise en charge de la maladie.


Le Palais de la démocratie a abrité le 16 février dernier, une journée d’information auprès des députés sur la drépanocytose. Initiée par l’association « Elan de l’espoir », en collaboration avec l’UNFPA, l’évènement a eu lieu en présence du 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, Tchari Madi Maïna. Cette journée s’inscrit dans la démarche d’information, d’éducation et de communication, pour définir une meilleure stratégie d’approche de lutte contre cette maladie.

« Cette maladie insidieuse est très peu connue de la population. Cependant, elle fait des ravages aux conséquences considérables parmi nos citoyens », a déclaré Tchari Madi Maïna. La présidente de l’association « Elan de l’espoir », Saboura Dounia Kagne a justifié le choix porté sur les élus du peuple, car ils ont un rôle important à jouer pour véhiculer davantage le message, sensibiliser et faire un plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la maladie. En tant que porte-parole du peuple, les enfants drépanocytaires ont besoin que les élus portent loin le message pour défendre leur cause, et avoir une place dans la société tchadienne comme tous les autres enfants.

Saboura Dounia a présenté des enfants drépanocytaires aux députés et deux d’entre eux ont plaidé au nom des autres, pour la prise en charge sur le plan sanitaire, éducatif, alimentaire et sportif. Ces deux enfants ont obtenu leur baccalauréat avec mention assez bien, mais n’ont pas eu de chance de poursuive des études supérieures pour réaliser leur rêve d’être médecin afin d’aider d’autres enfants qui souffrent de cette maladie.

« Chers honorables, ces enfants vous ont livré leur message. Mais leur message n’est pas banal, parce qu’il est un plaidoyer. Ils comptent sur vous pour les aider à alléger leur souffrance et celle de leurs parents. Je voudrais que l’Assemblée nationale soit le porte flambeau de la cause de ces jeunes qui sont l’avenir de notre pays. Les députés doivent porter le plaidoyer auprès des hautes instances pour que cette maladie sorte de ghetto », dit-elle.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené une étude en 2020 qui a révélé qu’à l’horizon 2030, la maladie fera un milliard de victimes dans le monde, dont 300 000 enfants de 0 à 5 ans en Afrique subsaharienne perdront la vie.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)