
Au lieu de s'engager activement dans des débats constructifs sur les problèmes fondamentaux qui minent la nation – la mauvaise gouvernance, la corruption, les détournements de fonds publics, ou encore la nécessité d'une participation citoyenne accrue – cette jeunesse se passionne pour des polémiques futiles, commente des discours politiques sans réelle analyse de fond, et partage des vidéos de divertissement sans lien avec les enjeux nationaux.
Cette focalisation sur des distractions peut être interprétée comme un mécanisme d'évitement face aux difficultés et aux injustices qui touchent le pays. Pourtant, l'auteur de cette réflexion souligne que les débats prioritaires pour la jeunesse devraient concerner la gestion des affaires publiques, l'exigence de comptes de la part des dirigeants à tous les niveaux – des communes aux ministères, voire à la présidence de la République.
L'appel lancé est clair : la jeunesse tchadienne ne doit plus se contenter d'être spectatrice de la gestion des affaires publiques, mais doit devenir un acteur engagé et un contrôleur actif de sa propre cité. Il est essentiel que les jeunes se saisissent des véritables enjeux nationaux et utilisent leur éducation et leur potentiel pour exiger la transparence, la responsabilité et le changement pour un avenir meilleur au Tchad.