
Dans sa réplique, Abdel-Nasser Garboa a souligné que le Tchad, bien que pays enclavé, évolue dans un monde global où l'océan joue un rôle prépondérant. Il a rappelé que les traités internationaux régulent l'accès aux eaux océaniques, même pour les pays sans façade maritime, et que la gestion de l'environnement est une préoccupation mondiale.
« Le Tchad est membre de l’ONU et cette conférence est une conférence des Nations unies. Dans ces cas, c’est le SG de l’ONU qui envoie les invitations. Certainement, compte tenu des enjeux minimalistes pour nous que le Chef de l’Etat a instruit une représentation simplifiée. Le Ministre d’Etat (chargé de l’économie et de la Coopération internationale) vient en 4e position sur le plan diplomatique après le PR, le PM et le Ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères », a précisé Garboa, justifiant le niveau de la délégation tchadienne.
Il a également mis en question le coût de ce déplacement en le comparant aux "meubles dilapidés de l’hôtel Méridien", suggérant que la critique de Padacké pourrait être disproportionnée. Abdel-Nasser Garboa a conclu en affirmant qu'un ancien Premier ministre se doit de "se garder d'un certain nombre de remarques surtout sur le plan diplomatique."
La polémique fait suite au message de Padacké, publié ce mardi 10 juin 2025 sur sa page Facebook, dans lequel il estimait que "Alors que les tchadiens croulent sous le poids des urgences qui pressent de toute part, notre gouvernement mobilise des ressources publiques pour participer, aujourd’hui 09 juin 2025, à Nice en France, à la 3eme conférence des Nations Unies sur l’océan."