Cette initiative vise à renforcer les capacités des personnes handicapées et à leur offrir des opportunités concrètes pour développer leur autonomie économique. Le REPHAT souhaite ainsi permettre à ses membres de se réinventer en tant qu'entrepreneurs et d'éviter de rester inactifs et dépendants de la charité.
La présidente du comité d'organisation, Amouna Abdoulaye Bichara, a souligné le travail acharné du comité et de l'équipe du REPHAT pour préparer cette formation dans les meilleures conditions. Elle a déclaré que cette cérémonie marque le début d'une initiative importante qui permettra à de jeunes Tchadiens en situation de handicap d'acquérir un métier artisanal noble et porteur, renforçant ainsi leur autonomie financière.
Le coordonnateur du REPHAT, GALMAI Moussa, a rappelé que le lancement officiel du projet de "formation des jeunes handicapés en nouvelles techniques de fabrication des objets en cuir" est bien plus qu'une simple activité de formation. Il a exprimé sa profonde gratitude envers la Coopération Suisse au Tchad, partenaire fidèle et engagé sans lequel ce projet n'aurait pas pu voir le jour.
Ce projet ambitionne de former un groupe de 30 membres du REPHAT aux techniques modernes de transformation du cuir, leur permettant ainsi d'acquérir des compétences techniques adaptées aux besoins du marché et d'accéder à des activités génératrices de revenus stables et durables.
GALMAI Moussa a insisté sur le fait que le handicap n'est pas une fatalité, mais une condition parmi d'autres qui n'entrave en rien la capacité des personnes à contribuer pleinement au développement de leur pays. Cette formation en maroquinerie représente ainsi une étape importante vers l'inclusion économique et sociale des personnes handicapées au Tchad.