Investir dans la construction d'un monument emblématique sans une politique de gestion de stade claire ni une stratégie favorisant le développement d'activités sportives et culturelles multiples représente un risque d'investissement non rentabilisé. En l'absence d'une approche de marketing sportif efficace, ce joyau architectural risque de devenir un espace éphémère, vibrant seulement une à deux fois par mois.
C'est pourquoi il est impératif et urgent d'envisager la construction d'hôtels à proximité du stade, l'aménagement de parvis commerciaux animés, la création de musées dédiés au sport et à la culture, ainsi que la construction de terrains d’entraînement ultramodernes pour les différents clubs de N'Djaména. Il est regrettable de constater qu'aucun de ces clubs ne dispose actuellement de ses propres installations d'entraînement adéquates, ni de salles de répétition pour les activités artistiques.
En prenant pour référence le succès du stade de Bouaké, en Côte d'Ivoire, connu sous le nom de Stade de la Paix, qui accueille de nombreux événements tout au long de l'année, il est clair qu'avec une politique et une stratégie marketing bien conçues, le stade de Mandjafa a le potentiel de devenir un véritable moteur économique au cœur de la ville de N'Djaména. Une vision à long terme et des investissements complémentaires sont essentiels pour transformer cette infrastructure sportive en un pôle d'attraction dynamique et durable.