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Tchad : des désastres en vue à cause du changement climatique


Alwihda Info | Par Mbainaissem Gédéon - 19 Septembre 2022


Pour l’année 2022, avec ses 2.700 hectares de cultures et de terres agricoles, des centaines de maisons du Tchad sont menacées d'insécurité alimentaire, et de manque de moyens de subsistance.


Tchad : des désastres en vue à cause du changement climatique
Le changement climatique véritable est un ennemi des humains qu'il faut  combattre d’urgence. Déclaré pays d’urgence alimentaire l’an dernier, le Tchad est doublement victime des inondations et sécheresse en 2022.

Selon le rapport du Bureau des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), plus de 340.000 Tchadiens sont affectés par des inondations sans précédent, causées par des pluies torrentielles, récemment au mois d'août.

Le Tchad, pour l’année 2022, compte 2.700 hectares de cultures et de terres agricoles, ainsi que des centaines de maisons, dans une situation qui  menace la sécurité alimentaire, et les moyens de subsistance. Dans le bassin du Lac Tchad, d'après les statistiques de OCHA, 5,5 millions de personnes environ ont été signalées en situation d’insécurité alimentaire grave, 11 millions ont besoin d’aide alimentaire d’urgence. Toutes ces données sont liées au changement climatique.

Il faut noter qu'aujourd’hui, 54 pays africains émettent 7% de gaz à effet de serre par an, tandis que la Chine à elle seule émet 4 fois plus que l’Afrique. Le Sahel ne contribue qu’à hauteur de 4% aux émissions de gaz à effet de serre.

Pourtant, les enfants du Sahel font partie des enfants les plus touchés au monde à cause des conséquences néfastes du réchauffement climatique, du manque ou du trop-plein d’eau, de la pollution, la diminution des rendements agricoles et des ressources en eau douce (déjà faibles), la multiplication des maladies et des espèces jugées « ravageuses » et des millions de déplacés.

Cette question du changement climatique touche presque tout le continent, mais c’est l’Afrique qui encoure beaucoup plus les conséquences, non pas parce qu'elle n’a pas les moyens financiers, matériels ou les ressources humaines nécessaires. 

Où en est-on avec la muraille verte promis aux Africains ? 

Après quelques années de travail, les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), nous fait savoir que le réchauffement de la planète est d’origine humaine et il pourrait atteindre le seuil de + 1,5 °C autour de 2030, conduisant à des désastres dont l’ampleur sera « sans précédent ».

Et pire, il ne reste que trois ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre et éviter un aller simple vers le chaos climatique, c’est-à-dire une planète plus chaude de 3,4°C par rapport à l’ère préindustrielle en 2100. Les conclusions du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) dernièrement , sont sans appel : l’urgence est absolue et le défi colossal, mais le pire n’est pas certain.

Le Tchad comme l’Afrique a besoin de produire une grande quantité de dioxyde de carbones et les recyclages des déchets plastiques. Leur décomposition est un puissant gaz à effet de serre qui libère la couche d’ozone. Car sans la couche d’ozone il y n'a aura pas une vie sur la planète terre.

Pour pallier à ce phénomène, il faut que le Tchad mette en place des systèmes agro-forestiers permettant de combiner plusieurs pratiques durables et d’additionner le potentiel d’atténuation, c’est à dire que par exemple un arbre produit 25 kg de dioxyde de carbones.

Et si la population tchadienne de 17 millions d’habitants pouvait planter un arbre chacun, le Tchad aura 425 000000 (17000000 x 25 kg) de dioxyde des carbones. Cette plantation associée au méthane ( recyclage des déchets plastiques) va permettre de maintenir la couche d’ozone stable, et ça serait une solution durable au changement climatique.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)