Sur les réseaux sociaux, il s’agit principalement de publications ciblant clairement et distinctement des individus ou des communautés, souvent réputés proches des acteurs politiques en charge de la transition passée, ou qui s’opposaient frontalement à la manière dont le processus de transition était animé.
Plusieurs exemples de messages haineux ont été collectés dans le cadre de cette étude. Les principaux sujets abordés dans ces messages sont les tensions communautaires, l’appartenance politique et le clivage Nord/Sud.
Les messages haineux contiennent fréquemment des injures telles que « analphabète », « sauvage », « bâtard », « prostituée », « azaba » (qui signifie « prostituée » en arabe local), ou encore « esclave ». Ces messages incluent également souvent des références à une appartenance régionale ou religieuse, accompagnées de qualificatifs abaissants.
La période de transition passée au Tchad a permis une relative liberté d’expression, avant les manifestations douloureuses du 20 octobre 2022. La répression sanglante par les forces de sécurité de ces manifestations, qui se voulaient pacifiques, a ravivé les tensions sociales et exacerbé les discours de haine.
Par ailleurs, avant et après le 20 octobre 2022, la période de transition tchadienne a été également caractérisée par une montée en puissance des tensions communautaires dans tout le pays.
Selon le monitoring des conflits et violences au Tchad, dressé par le CRASH, en 2021, le Tchad a enregistré plus de 27 conflits et affrontements violents répartis dans 12 provinces sur 23, avec un minimum de 270 morts.
En 2022, un minimum de 41 conflits et violences ont été répertoriés dans 10 des 23 provinces, avec un bilan de plus de 455 morts. Ces facteurs sont à l’origine d’un repli identitaire de plus en plus prononcé au sein des communautés tchadiennes.
Les réseaux sociaux sont donc un terreau fertile pour la propagation des discours de haine. Les motifs des discours de haine sont nombreux et diffèrent selon le soutien ou l'opposition à la transition en cours.
Depuis le début de la première phase de la transition politico-militaire, qui a duré 18 mois après la mort du président Idriss Déby Itno, les frustrations sociales, l’injustice sociale, le népotisme, et une gouvernance peu vertueuse, sont autant d’ingrédients qui alimentent ces discours de haine entre les internautes tchadiens, qu’ils soient à l’intérieur du pays ou de la diaspora, selon le CRASH.
Plusieurs exemples de messages haineux ont été collectés dans le cadre de cette étude. Les principaux sujets abordés dans ces messages sont les tensions communautaires, l’appartenance politique et le clivage Nord/Sud.
Les messages haineux contiennent fréquemment des injures telles que « analphabète », « sauvage », « bâtard », « prostituée », « azaba » (qui signifie « prostituée » en arabe local), ou encore « esclave ». Ces messages incluent également souvent des références à une appartenance régionale ou religieuse, accompagnées de qualificatifs abaissants.
La période de transition passée au Tchad a permis une relative liberté d’expression, avant les manifestations douloureuses du 20 octobre 2022. La répression sanglante par les forces de sécurité de ces manifestations, qui se voulaient pacifiques, a ravivé les tensions sociales et exacerbé les discours de haine.
Par ailleurs, avant et après le 20 octobre 2022, la période de transition tchadienne a été également caractérisée par une montée en puissance des tensions communautaires dans tout le pays.
Selon le monitoring des conflits et violences au Tchad, dressé par le CRASH, en 2021, le Tchad a enregistré plus de 27 conflits et affrontements violents répartis dans 12 provinces sur 23, avec un minimum de 270 morts.
En 2022, un minimum de 41 conflits et violences ont été répertoriés dans 10 des 23 provinces, avec un bilan de plus de 455 morts. Ces facteurs sont à l’origine d’un repli identitaire de plus en plus prononcé au sein des communautés tchadiennes.
Les réseaux sociaux sont donc un terreau fertile pour la propagation des discours de haine. Les motifs des discours de haine sont nombreux et diffèrent selon le soutien ou l'opposition à la transition en cours.
Depuis le début de la première phase de la transition politico-militaire, qui a duré 18 mois après la mort du président Idriss Déby Itno, les frustrations sociales, l’injustice sociale, le népotisme, et une gouvernance peu vertueuse, sont autant d’ingrédients qui alimentent ces discours de haine entre les internautes tchadiens, qu’ils soient à l’intérieur du pays ou de la diaspora, selon le CRASH.
