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Tchad : ils sont encore récupérables, ces enfants sans domicile fixe


Alwihda Info | Par Martin Higdé Ndouba - 25 Juillet 2022


Nés d'un père et d'une mère comme les autres, pour certains enfants la rue est devenue leur référence. Ils sont nombreux à arpenter les artères de la ville de N'Djamena à la recherche de quoi survivre, visibles dans les marchés, les grands carrefours et devant les restaurants.


Bidon ou plastique en main contenant parfois des stupéfiants qu'ils aspirent tout au long de leur trajet, ce qui leur permet de résister, ils ont aussi un sac en main dans l'espoir de trouver de la nourriture, ramasser un morceau de fer ou des objets jetés qui peuvent leur rapporter des jetons.

C'est un phénomène difficile à décrire : un enfant condamné à vivre dans la rue. Diverses raisons expliquent leur situation, notamment la négligence parentale, la violence et la maltraitance à la maison, le décès des parents ou pire encore : la pauvreté.

Des personnes de bonne volonté et des associations luttent contre ce phénomène. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur. Bien que l'État a un centre à Koundoul, il est impossible de trouver une solution à ce phénomène.

Un enfant qui passe son enfance dans la rue est un capital humain perdu ; l'enfant va embrasser beaucoup de mauvaises habitudes. Le ministère en charge de la protection de l'enfance doit penser à une politique de lutte contre ce phénomène, afin que ces enfants puissent aspirer à un avenir et soient utiles dans tous les domaines pour le développement du pays.

Rester au bureau et condamner la violence faite aux enfants n'est pas mauvaise. Mais il faut reconnaître que l'image des enfants à la rue renvoie à l'échec d'une responsabilité d'un pays et laisse place à un avenir incertain. Car la rue évoque un lieu de misère, dit-on. À cet effet, les autorités sont interpellés.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)