À N'Djamena, les ciné-clubs sont devenus un lieu de divertissement prisé par de nombreux enfants. Dès 19 heures, ces jeunes, souvent âgés entre 14 et 16 ans, se rassemblent pour regarder des séries, des films ou des matchs de football.
Parmi eux, on trouve des enfants talibés, des élèves ainsi que des enfants déscolarisés. Certains, bien encadrés par leurs familles, fréquentent également ces lieux. Cependant, il est important de rappeler que certains films, en raison de leur contenu, ne sont pas adaptés aux enfants de cet âge.
Bien que le cinéma soit un art culturel important, offrant des œuvres qui contribuent à l’épanouissement de la population, certaines projections doivent être soumises à un contrôle rigoureux pour protéger les plus jeunes.
Zamzam Talal, mère de six enfants, explique les conséquences négatives que les films projetés dans les ciné-clubs peuvent avoir sur l’éducation de ses enfants. Elle témoigne : « Mon fils de 13 ans fréquente souvent le cinéma. Quand il joue avec ses camarades, il imite ce qu’il a vu à l’écran. Je l’ai entendu dire : Quand je serai grand, je veux être un acteur pour tabasser les gens, faire du trafic de drogue, et tuer ceux qui ne me respectent pas. Appelez-moi Spartacus. »
Le sociologue Mahamat Hassan souligne que la curiosité pousse les enfants à fréquenter les ciné-clubs. Toutefois, il précise que tous les films ne sont pas appropriés pour eux. « Aller au cinéma n’est pas un problème en soi. Les mineurs peuvent en tirer des avantages, notamment avec des films à caractère éducatif.
Mais il y a des conséquences lorsque les enfants y vont sans surveillance parentale, surtout si les films projetés sont violents. Les films d'horreur, par exemple, peuvent les inciter à reproduire certaines scènes à la maison. » Mahamat Hassan appelle l'État à prendre des mesures pour réguler l'accès des enfants aux ciné-clubs.
De leur côté, les parents doivent être vigilants et surveiller de près leurs enfants afin de les orienter vers de meilleures habitudes.
Parmi eux, on trouve des enfants talibés, des élèves ainsi que des enfants déscolarisés. Certains, bien encadrés par leurs familles, fréquentent également ces lieux. Cependant, il est important de rappeler que certains films, en raison de leur contenu, ne sont pas adaptés aux enfants de cet âge.
Bien que le cinéma soit un art culturel important, offrant des œuvres qui contribuent à l’épanouissement de la population, certaines projections doivent être soumises à un contrôle rigoureux pour protéger les plus jeunes.
Zamzam Talal, mère de six enfants, explique les conséquences négatives que les films projetés dans les ciné-clubs peuvent avoir sur l’éducation de ses enfants. Elle témoigne : « Mon fils de 13 ans fréquente souvent le cinéma. Quand il joue avec ses camarades, il imite ce qu’il a vu à l’écran. Je l’ai entendu dire : Quand je serai grand, je veux être un acteur pour tabasser les gens, faire du trafic de drogue, et tuer ceux qui ne me respectent pas. Appelez-moi Spartacus. »
Le sociologue Mahamat Hassan souligne que la curiosité pousse les enfants à fréquenter les ciné-clubs. Toutefois, il précise que tous les films ne sont pas appropriés pour eux. « Aller au cinéma n’est pas un problème en soi. Les mineurs peuvent en tirer des avantages, notamment avec des films à caractère éducatif.
Mais il y a des conséquences lorsque les enfants y vont sans surveillance parentale, surtout si les films projetés sont violents. Les films d'horreur, par exemple, peuvent les inciter à reproduire certaines scènes à la maison. » Mahamat Hassan appelle l'État à prendre des mesures pour réguler l'accès des enfants aux ciné-clubs.
De leur côté, les parents doivent être vigilants et surveiller de près leurs enfants afin de les orienter vers de meilleures habitudes.