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Tchad : le centre Djenandoum Naasson engagé dans la prise en charge des séropositifs au sud


Alwihda Info | Par Brahim Abdraman - 3 Octobre 2021


Une délégation conduite par les représentants de la HAMA et les représentants de l'UNICEF a rencontré les responsables du centre Djenandoum Naasson (CDN) de Moundou.


Le centre Djenandoum Naasson (CDN) a été créé en avril 2005 par l'ONG Initiative Développement (1D). Il a été reconnu comme ONG nationale le 3 juillet 2013, reconduit en décembre 2019. Le centre Djenandoum Naasson compte 26 agents dont 8 fonctionnaires de l'État. Le but est de traiter et prendre en charge les personnes vivants avec le VIH.

Selon le Directeur exécutif du centre Djenandoum Naasson, Modobe Kary, en 2019, l'UNICEF leur a offert un appareil genexpert pour la réalisation des activités. L'appui de I'UNICEF a permis de renforcer les activités de la prise en charge des enfants exposés et infectés par le VIH d'une part et, d'assurer les activités de prévention d'autre part. Sur la période, 6112 jeunes ont été sensibilisés et 1031 d'entre eux ont été dépistés dont 17 sont déclarés séropositifs. Ces jeunes sont orientés au centre Djenandoum Naasson et dans les autres centres de prise en charge de la ville.

"Malgré les difficultés financières et la crise sanitaire mondiale que nous traversons, le centre Djenandoum Naasson s'efforce à respecter son engagement vis-à-vis de ses pensionnaires d'une part et de ses partenaires techniques et financiers d'autre part. Un engagement qui traduit de ce fait, l'esprit de la redevabilité qui anime toujours le centre. On a observé une forte sollicitation des services du centre par les personnes non infectées par le VlH depuis la survenue de la COVID-19", explique le directeur exécutif du centre Djenandoum Naasson.

Pour la représentante des adolescents atteints de VIH au centre Djenandoum Naasson, un club des adolescents a été mis en place depuis 2007. Le club est un cadre idéal qui leur permet de s'épanouir et vivre positivement avec leur statut d'enfants vivant avec le VIH.

À travers les activités, la prise en charge médicale d'accompagnement psycho-social d'appui nutritionnel, de soutien scolaire, socio-éducatif et de loisirs sont inscrits dans le planning. Malheureusement, le centre Djenandoum Naasson éprouve ces derniers temps des difficultés pour assurer convenablement ses activités. "Nous connaissons le rôle joué par l'UNICEF dans le monde pour la protection des enfants et la place que les journalistes accordent aux enfants en général et les enfants vivant avec le VIH en particulier dans l'exercice de leur métier", selon la représentante des adolescents vivant avec le VIH.

Le directeur du centre Djenandoum Naasson a fait une présentation succincte à la délégation conduite par les représentants de la HAMA et de l'UNICEF. Une visite des locaux a permis de s'enquérir de la situation des patients pris en charge pour le traitement du VIH.

Le centre travaille en amont et a pour finalité d'amener les citoyens à se faire dépister. En cas de sérologie positive, le patient bénéficie d'une prise en charge précoce.

Pour assurer la mise en oeuvre des activités du centre, 231 pairs éducateurs ont été formés de 2011 à 2015 avec l'appui de l'UNICEF. Ils ont à leur tour réalisé des activités de sensibilisation pour inciter au test de dépistage.

"Dans le cadre de l'appui de l'UNICEF, on a eu à réaliser trois éditions de vacances sans sida pour amener les jeunes à être à l'abri du VIH/Sida. Au niveau du service de prévention, avec l'appui de l'UNICEF, on a eu à réaliser un journal qu'on appelle Info-Sida. Malheureusement, par manque de moyens, ce journal n'est plus d'actualité. Plusieurs émissions radios ont été réalisées avec l'appui de l'UNICEF", explique Djaoumba Gagal, coordonnateur des activités de prévention du centre Djenandoum Naasson.
 



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