Tchad : le directeur général de la gendarmerie en mission d'inspection au Batha

Le général de division Djontan Marcel Hoïnati, directeur général de la Gendarmerie nationale, est en mission d'inspection dans la Légion de gendarmerie n°12 au Batha. Il a tenu samedi une réunion de travail avec les différents  responsables de la légion à Ati, chef-lieu de la province du Batha.

La sécurité a été au centre de cette réunion. Le directeur général de la Gendarmerie nationale a largement évoqué les facteurs susceptibles de troubler l'ordre, et notamment les conflits entre agriculteurs et éleveurs souvent développés autour de la gestion foncière et des puits pastoraux.

Dans la province se développent également les phénomènes de vols à main armée, d'extorsion de biens et de braquages par des coupeurs de route. Ces phénomènes sont encouragés en partie par la pratique de l'orpaillage clandestin qui rassemble des personnes de différents horizons, souligne le général de division Djontan Marcel Hoïnati.

Le personnel de la Gendarmerie est souvent sollicité pour résoudre ces conflits. Il est parfois taxé de corrompu ou accusé de manquer de ponctualité. Pour faire face à ces phénomènes qui troublent la paix civile, le premier responsable de la Gendarmerie a rappelé à ses hommes que la province du Batha constitue une zone de transit stratégique pour les malfaiteurs. Il a donné des orientations et consignes à suivre.

Le général de division Djontan Marcel Hoïnati recommande l'impartialité et la promptitude dans l'intervention lorsqu'un fait anormal se produit. Il a aussi mis en garde les gendarmes qui se livrent à des pratiques incompatibles avec l'éthique et la déontologie, informant que des sanctions seront prises à l'encontre du gendarme qui sera coupable de corruption et de partialité dans le traitement des affaires.

Le directeur général de la Gendarmerie nationale lance un appel à la population afin d'aider les forces de l'ordre pour faire échec à toute velléité pouvant remettre en cause la stabilité. Il demande aux gendarmes d'être proches de la population et rappelle qu'aucun délinquant n'a le droit de cité dans la province du Batha.