Compte tenu de la flambée du paludisme qui sévit dans la ville d’Abéché, le délégué sanitaire provincial du Ouaddaï, Dr Abdel Mahamoud Chène a adressé le 21 octobre 2022 une correspondance d’alerte au ministère de la Santé publique et de la Prévention.
Selon les données récoltées dans les différentes formations sanitaires de la ville d’Abéché, centres de santé urbains et certaines structures privées, des cas de paludisme confirmés ont été notifiés, avec environ 343 patients par jour dont 72 cas graves avec différents degrés de gravité.
Quant aux femmes enceintes, le service de la maternité enregistre en moyenne 8 patientes hospitalisées par jour. Le service de la pédiatrie hospitalise en moyenne 12 enfants pour paludisme grave. Les analyses réalisées au Centre hospitalier universitaire d'Abéché révèle un taux de TDR positif, qui plaide en faveur du paludisme.
La symptomatologie que présente certains patients, notamment l’arthralgie intense et des prurits généralisés, laisse probablement supposer une association du paludisme au « chikungunya ». Des prélèvements ont été réalisés et acheminés au laboratoire de biosécurité et des épidémies de N’Djamena, le 20 octobre 2022. L'analyse de ces échantillons s’est révélée négative au virus du « chikungunya ».
Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Bachar Ali Souleymane, a indiqué que cette recrudescence de cas de paludisme qui a atteint une proportion presque épidémique cette année, risque de continuer jusqu'à la mi-décembre. Bachar Ali Souleymane rappelle que cette mission vient à point nommé, pour superviser les activités sanitaires de la province ; encourager les agents de santé dans leur mission, et apporter un appui en médicaments, intrants et autres, pour soulager la population de la province du Ouaddaï.
La secrétaire d'État au ministère de la Santé publique et de la Prévention, Zenab Béchir Moussa, affirme que le gouvernement d'union nationale se préoccupe en ce moment du cas des catastrophes naturelles à N’Djamena, mais aussi de la flambée de cas du paludisme qui sévit dans la province du Ouaddaï. Des efforts sont en train d'être fournis pour pallier ces problèmes.
De l'aéroport, la délégation est allée visiter la pharmacie provinciale d'approvisionnement, puis remettre officiellement au premier magistrat les médicaments et intrants acheminés par le ministère de la Santé publique et de la Prévention, pour appuyer les structures sanitaires afin de lutter efficacement contre ce paludisme qui a endeuillé des familles.
Selon les données récoltées dans les différentes formations sanitaires de la ville d’Abéché, centres de santé urbains et certaines structures privées, des cas de paludisme confirmés ont été notifiés, avec environ 343 patients par jour dont 72 cas graves avec différents degrés de gravité.
Quant aux femmes enceintes, le service de la maternité enregistre en moyenne 8 patientes hospitalisées par jour. Le service de la pédiatrie hospitalise en moyenne 12 enfants pour paludisme grave. Les analyses réalisées au Centre hospitalier universitaire d'Abéché révèle un taux de TDR positif, qui plaide en faveur du paludisme.
La symptomatologie que présente certains patients, notamment l’arthralgie intense et des prurits généralisés, laisse probablement supposer une association du paludisme au « chikungunya ». Des prélèvements ont été réalisés et acheminés au laboratoire de biosécurité et des épidémies de N’Djamena, le 20 octobre 2022. L'analyse de ces échantillons s’est révélée négative au virus du « chikungunya ».
Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Bachar Ali Souleymane, a indiqué que cette recrudescence de cas de paludisme qui a atteint une proportion presque épidémique cette année, risque de continuer jusqu'à la mi-décembre. Bachar Ali Souleymane rappelle que cette mission vient à point nommé, pour superviser les activités sanitaires de la province ; encourager les agents de santé dans leur mission, et apporter un appui en médicaments, intrants et autres, pour soulager la population de la province du Ouaddaï.
La secrétaire d'État au ministère de la Santé publique et de la Prévention, Zenab Béchir Moussa, affirme que le gouvernement d'union nationale se préoccupe en ce moment du cas des catastrophes naturelles à N’Djamena, mais aussi de la flambée de cas du paludisme qui sévit dans la province du Ouaddaï. Des efforts sont en train d'être fournis pour pallier ces problèmes.
De l'aéroport, la délégation est allée visiter la pharmacie provinciale d'approvisionnement, puis remettre officiellement au premier magistrat les médicaments et intrants acheminés par le ministère de la Santé publique et de la Prévention, pour appuyer les structures sanitaires afin de lutter efficacement contre ce paludisme qui a endeuillé des familles.