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TCHAD

Tchad : le ramadan à l’épreuve de la cherté de la vie


Alwihda Info | Par Yana Abdoulaye - 11 Avril 2022


La flambée de prix des denrées alimentaires qui rend de plus en plus la vie difficile, la canicule et le manque d’eau dans certains endroits résumé l'environnement auquel sont soumis les fidèles musulmans. C'est un ramadan très particulier par rapport au précédent.


Les fidèles musulmans observent depuis le 2 avril une période de jeune. En ce mois sacré de ramadan, tout se raréfie sur les marchés de la capitale et dans les provinces du pays. Les denrées alimentaires ont connu une spéculation sans précédent. Par exemple, le bidon d’huile de 5 litres qui se vendait à 7000 Fcfa coute aujourd’hui 8500 Fcfa voire plus.

« On ne comprend plus rien du tout avec ce qui se passe dans ce pays, tu te lèves un matin et tu te rends compte que tout a changé. L’huile ne se vend plus comme avant. Le bidon d’huile de 5 litres est passé de 7500f à 8500f », s’exclame une commerçante au marché Tarradona. Les prix des produits de grande consommation flambent de jour en jour.

Le coro de riz coute 1250 Fcfa, celui d’arachide coûte 1750 Fcfa tandis que celui du mais coûte 850 Fcfa. « Les prix des produits locaux ne sont pas les mêmes en comparaison aux années précédentes. Ceci est dû à la mauvaise pluviométrie », soutient un grossiste de maïs au marché à Mil.

En plus de la flambée de prix des produits alimentaires sur le marché, la canicule est de plus en plus forte, 45°c voire 47°c. « Du jamais vu », laisse entendre un croyant.

« Nous allons au bord du fleuve pour avoir un peu de fraicheur », ajoute Absakine au volant de sa moto. Entre temps à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï, la population est confrontée aux difficultés d’accès à l’eau. Non seulement le prix a grimpé mais il est difficile d’accéder à cette denrée en cette période de jeun. En outre, le gasoil se raréfie dans les stations-services.

Le Collectif tchadien contre la vie chère, via son président, a fait comprendre que la situation est entretenue par les autorités. Le pire est à craindre les jours à venir.




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