
Sous le poids de la culture et de la religion, les adolescents ont été longtemps exclus de la discussion sur la sexualité, une pire erreur de notre société contemporaine où un double clic suffit à tout voir et apprendre.
Malgré ces tabous créant un secret-défense, face à la soif d’explorer le nouveau milieu, les adolescents usent de leurs moyens pour le découvrir. Tout se passe sous les yeux des adultes qui ne font que pointer du doigt le comportement des jeunes.
Aujourd'hui, ce n'est pas un secret de polichinelle, ni une honte de voir une fille en grossesse après son âge de puberté. Pour les parents conservateurs, c'est la conséquence de la désobéissance. Quant aux religieux, c'est le plus grand péché. Dans le milieu chrétien protestant, celles qui sont baptisées, sont souvent sanctionnées.
Cependant, le constat n'est pas à décrire, selon une étude réalisée par l'OMS, au Tchad, les filles avaient leur premier rapport sexuel à 15,9 ans et les garçons à 18,8 ans. Une situation qui touche en grande partie les familles défavorisées où les filles tombent enceinte très tôt. Ces parents n'arrivent pas à assurer les besoins élémentaires (crème de beauté, parfum, garnitures, divertissements,).
Quel est l'âge recommandé pour faire l'amour pour la première fois ? Certains pays africains disposent de lois qui autorisent une relation sexuelle consentie dès l'âge de 18 ans, et le Tchad en fait partie. Cette politique permet de protéger les filles du mariage précoce, mais les réalités sont tout à fait le contraire.
Toutefois, le début de la vie sexuelle se différencie d'une époque à une autre, selon une étude documentée autrefois, l’entrée dans la sexualité était liée au mariage, en particulier pour les femmes dans les années 1960. Contrairement à cette génération où le rapport sexuel est considéré comme un signe d'engagement amoureux. Cependant, ces pratiques ont des retombées sanitaires avérées.
Conséquences sanitaires
La précocité sexuelle reste un problème de santé sous-estimé, mais elle a des conséquences fâcheuses.
Lors de l'atelier sur l'éducation sexuelle organisé par l’Académie dialogue parents-enfants, le Dr Adoucie Robnodji Betan, gynécologue a décrit les risques de la sexualité précoce sur la santé physique de la jeune fille : « ces jeunes filles qui s'engagent dans des relations sexuelles à un âge précoce sont confrontées à un risque d'accumulation de complications liées à la grossesse et à l'accouchement. Leur corps n'est souvent pas développé et pas prêt à faire face aux défis de la maternité. Les grossesses précoces sont associées à un risque plus élevé de complications médicales, telles que l'hypertension artérielle, la pré éclampsie, les naissances prématurées et les fausses couches ». Cette situation touche aussi leur parcours scolaire.
Interruption de l'éducation
La sexualité précoce entraîne la grossesse indésirée, souvent source d'abandon scolaire. Une situation qui touche les filles comme les garçons. Aujourd'hui, un grand nombre de filles et garçons deviennent « parents accidentellement ».
Face à cette situation, il est temps pour les parents et les autorités de jeter un droit de regard, notamment sur le rapport sexuel précoce. C'est une responsabilité des personnels soignants. Par ailleurs, les leaders religieux et les associations doivent également communiquer sur la sexualité avec les jeunes adolescents.
Malgré ces tabous créant un secret-défense, face à la soif d’explorer le nouveau milieu, les adolescents usent de leurs moyens pour le découvrir. Tout se passe sous les yeux des adultes qui ne font que pointer du doigt le comportement des jeunes.
Aujourd'hui, ce n'est pas un secret de polichinelle, ni une honte de voir une fille en grossesse après son âge de puberté. Pour les parents conservateurs, c'est la conséquence de la désobéissance. Quant aux religieux, c'est le plus grand péché. Dans le milieu chrétien protestant, celles qui sont baptisées, sont souvent sanctionnées.
Cependant, le constat n'est pas à décrire, selon une étude réalisée par l'OMS, au Tchad, les filles avaient leur premier rapport sexuel à 15,9 ans et les garçons à 18,8 ans. Une situation qui touche en grande partie les familles défavorisées où les filles tombent enceinte très tôt. Ces parents n'arrivent pas à assurer les besoins élémentaires (crème de beauté, parfum, garnitures, divertissements,).
Quel est l'âge recommandé pour faire l'amour pour la première fois ? Certains pays africains disposent de lois qui autorisent une relation sexuelle consentie dès l'âge de 18 ans, et le Tchad en fait partie. Cette politique permet de protéger les filles du mariage précoce, mais les réalités sont tout à fait le contraire.
Toutefois, le début de la vie sexuelle se différencie d'une époque à une autre, selon une étude documentée autrefois, l’entrée dans la sexualité était liée au mariage, en particulier pour les femmes dans les années 1960. Contrairement à cette génération où le rapport sexuel est considéré comme un signe d'engagement amoureux. Cependant, ces pratiques ont des retombées sanitaires avérées.
Conséquences sanitaires
La précocité sexuelle reste un problème de santé sous-estimé, mais elle a des conséquences fâcheuses.
Lors de l'atelier sur l'éducation sexuelle organisé par l’Académie dialogue parents-enfants, le Dr Adoucie Robnodji Betan, gynécologue a décrit les risques de la sexualité précoce sur la santé physique de la jeune fille : « ces jeunes filles qui s'engagent dans des relations sexuelles à un âge précoce sont confrontées à un risque d'accumulation de complications liées à la grossesse et à l'accouchement. Leur corps n'est souvent pas développé et pas prêt à faire face aux défis de la maternité. Les grossesses précoces sont associées à un risque plus élevé de complications médicales, telles que l'hypertension artérielle, la pré éclampsie, les naissances prématurées et les fausses couches ». Cette situation touche aussi leur parcours scolaire.
Interruption de l'éducation
La sexualité précoce entraîne la grossesse indésirée, souvent source d'abandon scolaire. Une situation qui touche les filles comme les garçons. Aujourd'hui, un grand nombre de filles et garçons deviennent « parents accidentellement ».
Face à cette situation, il est temps pour les parents et les autorités de jeter un droit de regard, notamment sur le rapport sexuel précoce. C'est une responsabilité des personnels soignants. Par ailleurs, les leaders religieux et les associations doivent également communiquer sur la sexualité avec les jeunes adolescents.