
Tchad : un officier de l'armée de terre témoigne après sa violente agression par des malfrats. © Ben Kadabio/Alwihda Info
Un officier de l'armée de terre a témoigné mardi à la presse suite la violente agression dont il a été victime, après être intervenu contre des malfrats qui s'en prenaient à des civils à N'Djamena.
Les auteurs ont été présentés à la Légion n°10 de gendarmerie nationale à N'DJamena.
"Il a été agressé. C'est un officier, un colonel de l'armée de terre. Il est intervenu pour stopper la situation et il a été agressé jusqu'à son domicile", a expliqué le porte-parole de la Gendarmerie nationale, Abakar Abdelkerim Haggar.
La victime, l'officier Djomta, habite le quartier Walia Hadjarai. Ce mardi matin, son oeil droit blessé et le pansement qui recouvre une partie de son visage ne passent pas inaperçu. Selon ses explications, "c'est un phénomène qui se déroule depuis près de deux ans dans (le) quartier avec la complicité de deux cabarets. Tous les week-end, à partir de vendredi jusqu'à dimanche, on ne peut plus avoir l'accès pour traverser ou aller quelque part. À chaque moment, on intervient pour les faire partir et ils nous menacent."
Les auteurs ont été présentés à la Légion n°10 de gendarmerie nationale à N'DJamena.
"Il a été agressé. C'est un officier, un colonel de l'armée de terre. Il est intervenu pour stopper la situation et il a été agressé jusqu'à son domicile", a expliqué le porte-parole de la Gendarmerie nationale, Abakar Abdelkerim Haggar.
La victime, l'officier Djomta, habite le quartier Walia Hadjarai. Ce mardi matin, son oeil droit blessé et le pansement qui recouvre une partie de son visage ne passent pas inaperçu. Selon ses explications, "c'est un phénomène qui se déroule depuis près de deux ans dans (le) quartier avec la complicité de deux cabarets. Tous les week-end, à partir de vendredi jusqu'à dimanche, on ne peut plus avoir l'accès pour traverser ou aller quelque part. À chaque moment, on intervient pour les faire partir et ils nous menacent."
"Même les petits enfants, quand on les envoie à la boutique, ils ramassent leur argent et ils les tabassent", a-t-il expliqué devant nos caméras.
"Un passager, quand il force pour traverser la route, ils vont le taper. Nous avons informé les autorités locales pour prendre des dispositions. Maintenant, il faut apprécier la forte réaction de la gendarmerie qui a fait un travail impecable. Nous ne devons pas céder à ces jeunes parce que c'est une complicité qui ne dit pas son nom", a indiqué l'officier.
Il appelle la population à collaborer avec la population : "C'est un phénomène dangereux. Dans une ville, on ne peut pas traverser, on n'arrive pas à circuler. Je crois qu'il faut qu'on arrête ce phénomène."
Le substitut du procureur de la République a précisé que la Loi s'appliquera dans toute sa rigueur.
"Un passager, quand il force pour traverser la route, ils vont le taper. Nous avons informé les autorités locales pour prendre des dispositions. Maintenant, il faut apprécier la forte réaction de la gendarmerie qui a fait un travail impecable. Nous ne devons pas céder à ces jeunes parce que c'est une complicité qui ne dit pas son nom", a indiqué l'officier.
Il appelle la population à collaborer avec la population : "C'est un phénomène dangereux. Dans une ville, on ne peut pas traverser, on n'arrive pas à circuler. Je crois qu'il faut qu'on arrête ce phénomène."
Le substitut du procureur de la République a précisé que la Loi s'appliquera dans toute sa rigueur.