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TCHAD

Tchad : une cherté de vie inquiétante


Alwihda Info | Par Ali Moussa - 6 Mars 2022


Le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) était dans la rue ce 5 mars pour une marche pacifique. Les manifestants revendiquent des mesures sociales contre la cherté de vie et la précarité étudiante.


Le coordonnateur du CTVC, Dingamnayal Versinis. © Ali Moussa/Alwihda Info
Le coordonnateur du CTVC, Dingamnayal Versinis. © Ali Moussa/Alwihda Info
Le coordonnateur du CTVC, Dingamnayal Versinis, appelle le gouvernement à agir face à la situation sociale. Il affirme que l’actuel premier ministre de transition, Pahimi Padacke Albert, était le fondateur des 16 mesures d’abattement. "C’est lui qui a décidé de supprimer la bourse des étudiants, tout en augmentant les coûts des inscriptions et réinscriptions à 50.000 FCFA chaque année. Où est la gratuité de l’école ?", s’interroge Dingamnayal Versinis.

Pour le leader du CTVC, ce n’est pas pour rien que N’Djamena est classé 3ème ville la plus chère au monde. La cherté de vie ne touche pas seulement les denrées alimentaires, mais également la santé, l’éducation, le transport urbain et interurbain, les matériaux de construction, selon Dingamnayal Versinis.

"Désormais, un sac de ciment doit coûter 4.500 FCFA car le Tchad est producteur de ciment", dit-il.

D'après Dingamnayal Versinis, les commerçants imposent des prix sur les produits de première nécessité sans que le gouvernement n'intervienne pour contrôler. Ainsi, la spéculation bat son plein. "Tout cela est dû à la défaillance de l’État et lorsqu’on est défaillant, on doit dégager et laisser la place aux hommes responsables", affirme Dingamnayal Versinis.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)