Cette situation contraint certains jeunes à mener deux activités différentes pour joindre les deux bouts. C'est le cas de Mamadou Ali, diplômé en Géographie de l'université de N'Djaména, qui vend des chaussures d'occasion en journée et travaille comme conducteur de moto-taxi la nuit. "La situation nous oblige, nous sommes nombreux dans ce secteur de la vente de chaussures d'occasion en journée, donc la nuit je suis conducteur de taxi clandestin", souligne-t-il.
Pour certains observateurs, les jeunes ne veulent pas travailler, mais en réalité, l'insertion des jeunes sur le marché du travail est difficile. Le gouvernement a échoué sur ce point.
S'ajoute à cela l'insuffisance des services sociaux. Les conditions de recrutement posent problème, les nouvelles recrues sont souvent contraintes d'avoir au moins 5 ans d'expérience. Certaines entreprises telles que les boulangeries, les agences de voyages et les stations-service pourraient également offrir des emplois aux jeunes diplômés. Malheureusement, elles recrutent souvent par favoritisme, sans tenir compte du niveau d'études des candidats.
Entre-temps, les autorités sont les premières à blâmer ces diplômés sans emploi. Pourtant, elles sont incapables d'offrir une vie meilleure à cette jeunesse diplômée. Même si certains ont la chance de trouver du travail grâce à leur appartenance ethnique ou à leur affiliation politique, il est lamentable qu'un pays riche en pétrole oblige ses diplômés à vendre dans la rue pour survivre. En fin de compte, on dit souvent que l'argent n'a pas d'odeur, mais cette réalité ne reflète pas notre pays. Le gouvernement doit repenser sa politique d'insertion des jeunes diplômés, car il est injuste de continuer à les former pour la précarité de la rue.
Pour certains observateurs, les jeunes ne veulent pas travailler, mais en réalité, l'insertion des jeunes sur le marché du travail est difficile. Le gouvernement a échoué sur ce point.
S'ajoute à cela l'insuffisance des services sociaux. Les conditions de recrutement posent problème, les nouvelles recrues sont souvent contraintes d'avoir au moins 5 ans d'expérience. Certaines entreprises telles que les boulangeries, les agences de voyages et les stations-service pourraient également offrir des emplois aux jeunes diplômés. Malheureusement, elles recrutent souvent par favoritisme, sans tenir compte du niveau d'études des candidats.
Entre-temps, les autorités sont les premières à blâmer ces diplômés sans emploi. Pourtant, elles sont incapables d'offrir une vie meilleure à cette jeunesse diplômée. Même si certains ont la chance de trouver du travail grâce à leur appartenance ethnique ou à leur affiliation politique, il est lamentable qu'un pays riche en pétrole oblige ses diplômés à vendre dans la rue pour survivre. En fin de compte, on dit souvent que l'argent n'a pas d'odeur, mais cette réalité ne reflète pas notre pays. Le gouvernement doit repenser sa politique d'insertion des jeunes diplômés, car il est injuste de continuer à les former pour la précarité de la rue.