Le premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a participé le 22 novembre 2022 à Accra, au Ghana, à la Conférence internationale sur l'initiative d'Accra, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Pour cette rencontre, les organisateurs ont retenu comme thème : "Initiative d'Accra : Une réponse crédible, préventive et coordonnée face aux défis sécuritaires dans les Etats côtiers et sahéliens".
Les situations du Mali et du Burkina Faso étaient au centre des échanges de cette importante rencontre.
Prenant la parole, au nom du Burkina Faso, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a traduit son indignation face à la communauté internationale.
"Cela fait six ans que le Burkina Faso est attaqué et ça n'émeut ni les voisins, ni la communauté internationale. L'heure n'est plus aux rencontres, aux tergiversations, mais il faut agir, car pendant que vous êtes dans vos rencontres, le Burkina Faso perd des vies humaines. J'invite les pays africains à une coopération militaire franche qui ira sur le terrain, car l'heure n'est plus à attendre les aides internationales", a-t-il martelé.
Le Chef du Gouvernement burkinabè a, par ailleurs, révélé aux Chefs d'Etat de la CEDEAO, que son pays a lancé une opération de recrutement de cinquante mille volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour renforcer l'armée, afin de pouvoir venir à bout du terrorisme. Une intervention qui a reçu les ovations nourries des différentes délégations.
Pour le président du Bénin, Patrice Talon, la situation sécuritaire du Burkina Faso est une honte pour l'Afrique et les pays membres de l'Initiative doivent répondre vigoureusement. "La situation au Burkina Faso n'est pas au-delà des moyens de nos pays, car nos ennemis ne sont pas mieux équipés que nous" a-t-il déclaré.
C'est dans l'optique d'assurer la sûreté et la sécurité collective des populations africaines, que sept Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont pris la décision, il y a de cela cinq ans, de créer un organe régional nommé "Initiative d'Accra", pour aider à lutter contre les menaces émergentes.
Pour cette rencontre, les organisateurs ont retenu comme thème : "Initiative d'Accra : Une réponse crédible, préventive et coordonnée face aux défis sécuritaires dans les Etats côtiers et sahéliens".
Les situations du Mali et du Burkina Faso étaient au centre des échanges de cette importante rencontre.
Prenant la parole, au nom du Burkina Faso, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a traduit son indignation face à la communauté internationale.
"Cela fait six ans que le Burkina Faso est attaqué et ça n'émeut ni les voisins, ni la communauté internationale. L'heure n'est plus aux rencontres, aux tergiversations, mais il faut agir, car pendant que vous êtes dans vos rencontres, le Burkina Faso perd des vies humaines. J'invite les pays africains à une coopération militaire franche qui ira sur le terrain, car l'heure n'est plus à attendre les aides internationales", a-t-il martelé.
Le Chef du Gouvernement burkinabè a, par ailleurs, révélé aux Chefs d'Etat de la CEDEAO, que son pays a lancé une opération de recrutement de cinquante mille volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour renforcer l'armée, afin de pouvoir venir à bout du terrorisme. Une intervention qui a reçu les ovations nourries des différentes délégations.
Pour le président du Bénin, Patrice Talon, la situation sécuritaire du Burkina Faso est une honte pour l'Afrique et les pays membres de l'Initiative doivent répondre vigoureusement. "La situation au Burkina Faso n'est pas au-delà des moyens de nos pays, car nos ennemis ne sont pas mieux équipés que nous" a-t-il déclaré.
C'est dans l'optique d'assurer la sûreté et la sécurité collective des populations africaines, que sept Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont pris la décision, il y a de cela cinq ans, de créer un organe régional nommé "Initiative d'Accra", pour aider à lutter contre les menaces émergentes.