
Le chef du MJE, Jibril Ibrahim, sur une photo datant d'août 2013. © DR
Le porte-parole du Mouvement soudanais pour la justice et l'égalité (MJE), Moatasem Saleh, a démenti mardi les informations selon lesquelles le mouvement se serait impliqué dans des combats aux côtés du groupe Boko Haram contre les forces armées tchadiennes, selon un communiqué relayé par des médias soudanais.
Le chef de l'équipe de médiation pour le Sud-Soudan, par ailleurs conseiller en charge de la sécurité à la Présidence sud-soudanaise, Tut Kew Gatluak, a également réfuté les allégations.
Il y a plusieurs jours, des informations ont circulé, affirmant que Tut Kew Gatluak aurait, lors d'une réunion avec des négociateurs, accusé le MJE d'avoir participé à l'attaque sanglante de Bohoma contre l'armée tchadienne, le 23 mars dernier dans la zone marécageuse du lac Tchad.
« il y a des gens qui ont un programme différent dans les médias. Ils viennent vers nous et quand nous leur parlons, ils vont rapporter quelque chose de complètement différent », a indiqué Tut Kew Gatluak, dans des propos rapportés par la presse soudanaise.
Les informations diffusées évoquent également une coordination en cours entre le MJE et le groupe Boko Haram opérant au Nigeria, "pour lancer une attaque contre le Tchad à partir de deux axes avec le soutien du gouvernement de Al-Sarraj en Libye et une coordination turque", pour paralyser N'Djamena, sous prétexte d'un soutien à Haftar.
Ces informations sont de la "décoloration tissées par l'imagination", a réagi le porte-parole du MJE, dans le communiqué relayé par Sudan Tribune. Il a ajouté : "Comment se peut-il que le mouvement lutte contre les forces tchadiennes, et que l'État tchadien reste silencieux à ce sujet sans protestation officielle ni plainte ?"
Il a rappelé qu'en décembre dernier, une importante délégation du Mouvement dirigée par son président a été reçu à N'Djamena dans le cadre des efforts de médiation et pourparlers inter-soudanais.
"Que gagnera le mouvement à combattre dans les rangs d'un groupe terroriste mondial que tous les pays et toutes les organisations ont condamné et se sont unis pour le combattre"
Le porte-parole a accusé ceux qui propagent ces informations de vouloir saper les bonnes relations avec le Tchad et entraver le processus de paix en cours à Juba.
Le processus de paix devait se conclure avant la fin décembre 2019 mais les parties soudanaises ont prolongé les négociations à plusieurs reprises. Elles ont convenu de conclure les pourparlers avant le 9 mai prochain.
Le chef de l'équipe de médiation pour le Sud-Soudan, par ailleurs conseiller en charge de la sécurité à la Présidence sud-soudanaise, Tut Kew Gatluak, a également réfuté les allégations.
Il y a plusieurs jours, des informations ont circulé, affirmant que Tut Kew Gatluak aurait, lors d'une réunion avec des négociateurs, accusé le MJE d'avoir participé à l'attaque sanglante de Bohoma contre l'armée tchadienne, le 23 mars dernier dans la zone marécageuse du lac Tchad.
« il y a des gens qui ont un programme différent dans les médias. Ils viennent vers nous et quand nous leur parlons, ils vont rapporter quelque chose de complètement différent », a indiqué Tut Kew Gatluak, dans des propos rapportés par la presse soudanaise.
Les informations diffusées évoquent également une coordination en cours entre le MJE et le groupe Boko Haram opérant au Nigeria, "pour lancer une attaque contre le Tchad à partir de deux axes avec le soutien du gouvernement de Al-Sarraj en Libye et une coordination turque", pour paralyser N'Djamena, sous prétexte d'un soutien à Haftar.
Ces informations sont de la "décoloration tissées par l'imagination", a réagi le porte-parole du MJE, dans le communiqué relayé par Sudan Tribune. Il a ajouté : "Comment se peut-il que le mouvement lutte contre les forces tchadiennes, et que l'État tchadien reste silencieux à ce sujet sans protestation officielle ni plainte ?"
Il a rappelé qu'en décembre dernier, une importante délégation du Mouvement dirigée par son président a été reçu à N'Djamena dans le cadre des efforts de médiation et pourparlers inter-soudanais.
"Que gagnera le mouvement à combattre dans les rangs d'un groupe terroriste mondial que tous les pays et toutes les organisations ont condamné et se sont unis pour le combattre"
Le porte-parole a accusé ceux qui propagent ces informations de vouloir saper les bonnes relations avec le Tchad et entraver le processus de paix en cours à Juba.
Le processus de paix devait se conclure avant la fin décembre 2019 mais les parties soudanaises ont prolongé les négociations à plusieurs reprises. Elles ont convenu de conclure les pourparlers avant le 9 mai prochain.