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AFRIQUE

Afrique : Akinwumi Adesina réaffirme son engagement pour le développement du continent


Alwihda Info | Par Afdb - 6 Août 2025


Il a appelé les institutions financières mondiales à renforcer leurs partenariats stratégiques avec la Banque africaine de développement et les autres institutions multilatérales, afin d’accroître les flux de capitaux vers l’Afrique.


Akinwumi Adesina a déclaré que sa passion pour la mobilisation de capitaux mondiaux au service du développement de l’Afrique se poursuivra bien au-delà de la fin de sa présidence à la Banque africaine de développement, prévue pour le 1er septembre 2025.

Dans un discours qu’il a intitulé « Réorienter les capitaux mondiaux pour libérer le potentiel d’investissement en Afrique », prononcé lors du Sommet Afrique de Standard Chartered, le 31 juillet à Lagos, M. Adesina a affirmé : « Ensemble, réorientons les capitaux mondiaux pour libérer les atouts de l’Afrique.

Alors que je me dirige vers un avenir nouveau, vous pouvez être certains que ce sera ma priorité. Car l’Afrique restera toujours dans mon cœur et dans ma ligne de mire. » Le Sommet Afrique de Standard Chartered se tenait sous le thème « L'Afrique face au monde : innovation, résilience et croissance ». Il a réuni des chefs d'entreprise, des décideurs politiques, des investisseurs et diverses parties prenantes.

Parmi les participants figuraient Sunil Kaushal et Roberto Hoornweg, codirecteurs de la banque de financement et d'investissement de Standard Chartered, Dalu Ajene, PDG de Standard Chartered Bank Nigeria, Jumoke Oduwole, ministre nigérian du Commerce et de l'Investissement, Aliko Dangote, l'homme le plus riche d'Afrique, Hakeem Belo-Osagie, président du groupe FSDH et maître de conférences à la Harvard Business School ou encore l’auteure mondialement primée Chimamanda Adichie. M. Adesina a commencé son intervention en évoquant son optimisme légendaire à l’égard du continent : « Lorsque l’on m’a proposé de prononcer le discours d’ouverture, je n’ai pas hésité. Comment celui que l’on surnomme ‘le grand optimiste de l’Afrique’ pourrait-il refuser de parler de l’Afrique ? »

Soulignant l’accent mis par la Banque africaine de développement sur l’innovation financière audacieuse au cours de la dernière décennie, il a indiqué que « la Banque africaine de développement n’attend pas simplement plus de capitaux, elle innove pour faire davantage avec les ressources dont elle dispose.

Grâce à nos initiatives d’optimisation du bilan, nous allons plus loin avec chaque dollar de capital à risque. Notre ambition est triple : libérer du capital, attirer des investisseurs et amplifier l’impact du développement. » M. Adesina a appelé les institutions financières mondiales à renforcer leurs partenariats stratégiques avec la Banque africaine de développement et les autres institutions multilatérales, afin d’accroître les flux de capitaux vers l’Afrique.

Il a insisté sur la nécessité de recourir davantage aux instruments d’atténuation des risques et de rehaussement du crédit, de généraliser les meilleures pratiques en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG), et de renforcer la collaboration pour élargir les solutions de financement en monnaie locale. Le portefeuille actif actuel de la Banque africaine de développement pour le Nigeria est le plus important de toute la Banque, avec 5,1 milliards de dollars répartis sur 52 opérations, à parts égales entre les secteurs public et privé (26 projets chacun).

Les opérations nationales représentent 84 % du portefeuille et les projets multinationaux couvrent les 16 % restants. La Banque africaine de développement s’apprête à lancer une Banque d’investissement pour l’entrepreneuriat des jeunes au Nigeria, dans le cadre d’un portefeuille panafricain destiné à créer et financer des opportunités entrepreneuriales pour les jeunes Africains.

Elle déploie également la phase 1 de ses Zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ) dans huit États du Nigeria, y compris le Territoire de la capitale fédérale. Les travaux ont déjà démarré à Kaduna, Cross River, Oyo et Ogun. La phase 2, qui couvrira les28 autres États, doit démarrer en septembre 2025.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)