Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Au Tchad, la formation agricole a perdu de sa vitalité


Alwihda Info | Par - 26 Janvier 2013


Après des rencontres et des missions régulières, une nouvelle étape a été franchie avec la venue de quatre personnalités tchadiennes invitées par les MFR Charente.


Au Tchad, la formation agricole a perdu de sa vitalité

Depuis plusieurs années, un partenariat actif existe entre les Maisons familiales rurales (MFR) de Charente et le Tchad, avec le concours de l'Union nationale MFR et de l'Agence française de développement (AFD).

Après des rencontres et des missions régulières, une nouvelle étape a été franchie avec la venue de quatre personnalités tchadiennes invitées par les MFR Charente.

Arrivés lundi, les visiteurs africains ont rencontré des exploitants agricoles et des centres de formation. La journée du 23 janvier a été consacrée à l'Institut de Richemont le matin, puis à la Direction régionale de l'agriculture et de la forêt (Draf) à Poitiers. Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et de l'Irrigation au Tchad, Aboubakar Ourde Ousta était accompagné du directeur de l'enseignement agricole, Mbortchogue Waïdou, du président de l'Union familiale des associations de base de Logone et Tandjilé (Ufabalt), Mianbé Laoudion et de Mbaitoudji Alain Ngarmardé, adjoint chargé de mission MFR-Afrique centrale.
Priorité à la formation

À Richemont, les échanges ont porté sur les plans de formation. Le secrétaire général est clair : « Au Tchad, la formation agricole a perdu de sa vitalité. Il faut s'asseoir et réfléchir, impliquer d'autres partenaires, faire mouvement ensemble. »

La pratique de la formation par alternance a séduit les Tchadiens qui reconnaissent manquer d'encadrants qualifiés. Cette mission peut convenir à l'Ufabalt, par exemple : « Il est nécessaire de construire des réseaux de référents, des pôles de compétences. L'Ufabalt et les Centres de formation et de promotion rurale (CFPR, équivalents des MFR) peuvent être des atouts privilégiés pour mettre en avant des jeunes capables d'encadrer à leur tour. »

Pour cela, il faut recenser les besoins, les présenter aux pouvoirs publics et aux politiques, élaborer une stratégie de partenariat en mettant en avant les installations rendues possibles par des micro-financements.
Une relation d'échanges

Dans cette optique, l'action des MFR et de l'Institut de Richemont, en particulier, peut prendre plusieurs formes. Présenter les référentiels de formation en cours et les adapter aux réalités locales tchadiennes, aider à la rédaction des projets et des bilans et favoriser les contacts avec les responsables politiques dans une relation d'échanges, d'envoi de stagiaires, avec les objectifs de partage et de solidarité. 
Par Pierre Barreteau
sudouest




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)