BANGUI (Centrafrique) - Plusieurs personnes ont été abattus au quartier PK5 par l'armée française qui aurait été prise dans une embuscade en tentant d'intervenir lors d'une infiltration de miliciens Anti-Balles AK.
Selon le porte-parole de la communauté musulmane du PK5, Abakar Moustapha, l'accrochage a fait cinq morts parmi les habitants du quartier. Un nouveau bilan parle de 7 morts et 3 blessés.
Parmi les victimes figure Abdoul Rahaman (photo), un civil abattu dans la nuit de jeudi à vendredi tandis que trois miliciens Anti-Balles AK ont été tués lors de l'incident.
"Des soldats français inspectaient une maison suspectée d'abriter des armes au quartier camerounais (du Pk5) quand ils ont été pris à partie par des jeunes manifestant leur colère", a-t-il expliqué. "Cette manifestation a dégénéré en échange de tirs entre les Français et certains jeunes armés. Il y a eu cinq morts et plusieurs blessés parmi les habitants du Pk5", a assuré M. Moustapha.
Anadolu Agency

Trois anti-Balaka ont trouvé la mort vendredi matin à Bangui, suite à un échange de tirs nourris entre un groupe d’Anti-Blaka relevant des Forces armées centrafricaines (Faca) et des musulmans, a rapporté le correspondant de Anadolu.
Le groupe Anti-Balaka dont il est question s’est introduit dans le KM5, quartier à majorité musulmane vendredi à 5 heures du matin. Ce qui a donné lieu à un échange de tirs avec certains habitants, qui s’est soldé par un mort dans le camp des assaillants.
Réagissant à son assassinat, les compagnons de la victime ont transporté le cadavre jusqu’à la primature, où ils ont violemment manifesté. Puis sur le chemin du retour ils ont perçu un musulman. Du coup, ils ont tenté de se venger et une course-poursuite a été déclenchée.
Fuyant ses attaquants, la cible s’est réfugiée dans une maison sise dans les alentours de l’université deBangui. Alertées, les forces Sangaris (opération militaire française) se sont rendues sur les lieux, essayant de dissuader les assaillants.
Suite à un échange de tirs entre les deux parties, deux Anti-Balaka ont péri.