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INTERNATIONAL

Banque mondiale : discussions autour des mesures commerciales pour aider les pays en développement


Alwihda Info | Par Florence Akano, humanitaire et journaliste Indépendant. - 20 Octobre 2021


Des solutions à la mauvaise conjoncture actuelle ont étés pensées durant les assemblées annuelles du FMI et de Mondiale qui se sont achevées le weekend dernier à Washington DC.


Le commerce est le socle de l’économie de tout pays. À ce titre, les importations et exportations entre pays sont nécessaires pour la survie des peuples. Pendant son ascension, le commerce entraîne avec lui les conditions de vie des citoyens, qui ne cessent de s’améliorer eu fil du temps. Toutefois, l’arrivée de la pandémie du Covid-19 a tout chamboulé. Il s’en est suivi une baisse considérable des besoins commerciaux mondiaux, du fait de la généralisation de l’isolement. Parmi les entreprises ayant fait faillite, les plus petites, sont nombreuses et principalement situées dans les pays en voie de développement. Conséquence, une augmentation vertigineuse du nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté. Des solutions à cette situation ont étés pensées durant les assemblées annuelles du FMI et de Mondiale qui se sont achevées le weekend dernier à Washington DC.

L’objectif principal est d’aider le commerce dans les économies en développement, relancer l’économie de ces pays le plus rapidement possible et les ramener sur le droit chemin. Le Dr Ngozi Okonjo–Iweala, ancienne directrice générale de la Banque mondiale et actuelle directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a discuté avec David Walpass, président de la Banque mondiale. Au cours de cette discussion, a été abordée la façon dont le commerce peut être amélioré. Le Dr Iweala a noté qu'il y avait eu des signes de croissance et de rebond. Elle demeure optimiste en espérant une amélioration de ce taux aux environs de 4,6 %, pour l’année prochaine.

Certaines économies ont connu une reprise plus rapide, principalement à cause du taux élevé de vaccination au Covid-19 dans ces pays. Ceci a relancé considérablement le commerce. L’Afrique a été particulièrement biaisée sur ce point, à cause du faible taux de personnes vaccinées. En effet, seulement 2 % des Africains ont étés vaccinés, créant ainsi un frein à la relance des activités commerciales. Dans les pays développés, de fortes mesures de relance budgétaire et des politiques monétaires accommodantes ont toutes été mises en œuvre, permettant aux entreprises d’affronter la crise pandémique. Cette aide n'est pas disponible pour les entreprises des économies en développement et cela a rendu la reprise timide, voire inexistante dans ces pays. Les facteurs et les étapes nécessaires pour améliorer la situation dans ces Etats sont donc évidents, bien qu’ils soient difficiles à mettre en place.

La vaccination doit être vulgarisée et étendue à tout le monde. Pendant les échanges, le Dr Iweala a déclaré qu'elle plaisantait souvent en disant que « la politique commerciale est une politique vaccinale et vice-versa », c'est à quel point ce processus est important pour la reprise du commerce. En effet, ces économies en développement qui ne se redressent pas comme le reste du monde, ont besoin d'une planche de salut afin de pouvoir exporter leurs produits vers l’étranger. Les exportations peuvent être un moyen très utile de relancer la reprise dans ces économies.
L'approvisionnement en marchandises a également été un obstacle, de nombreux conteneurs étant bloqués dans des « goulots d'étranglement ». M. Walpass a déclaré que « 8 % des conteneurs sont bloqués et n'entrent pas dans les ports ». C'est le double du montant normal et cela s'ajoute aux restrictions commerciales, entraînant une augmentation des prix des marchandises, puis une inflation qui à son tour retarde le rebond économique dans ces économies en développement.

Depuis plus de 400 ans, le commerce est la principale activité qui permet d’établir une économie solide et durable. De bonnes politiques commerciales progressistes sont très importantes pour autonomiser les entreprises, augmenter le revenu par habitant et sortir des millions de personnes de la pauvreté. Dès que possible, les solutions énumérées plus haut doivent être mises en pratique pour espérer une renaissance économique satisfaisante des pays en voie de développement touchés. En bref, la Banque mondiale, l'Organisation mondiale du commerce et leurs pairs restent déterminés à aider ces pays à sortir de la crise du Covid-19 pour assurer un rebond sur le long terme.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)