Ce 30 août 2022, s’est célébrée la journée internationale des personnes disparues. Cette année, l’Union Africaine a organisé une téléconférence internationale sur la question, à partir de Nairobi.
Animée par Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de l’Union africaine, plusieurs invités à travers le monde y ont participé pour donner leur point de vue sur la question.
Au Cameroun, précisément en ce qui concerne le cas de la région de l’Extrême-Nord, c’est le bureau de la sous-délégation du Comité international de la Croix rouge (CICR)-Maroua qui a organisé le débat sous la coordination de Ismaïla Sangaré, coordonnateur du programme d’accompagnement des familles des déplacées au CICR l’Extrême-Nord. Comme invités, outre les journalistes pour discuter sur le sujet, les responsables des ministères des Affaires sociales, celui de la Promotion de la Femme et de la Famille et le Bureau national de l’état civil (BUNEC).
Des échanges tenus ce 30 août, il se dégage que les personnes disparues sont ceux-là dont les liens avec leurs familles sont involontairement coupés. D’après le sous-bureau CICR-Maroua, il s’agit des personnes interpellées par des forces de défense et de sécurité ou qui, suite à un conflit ou une catastrophe naturelle, s’enfuient sans destination fixe.
A l’occasion de la journée internationale de la célébration des personnes disparues, « le CICR leur donne l’occasion de s’exprimer afin de dire tout haut ce qu’ils mijotent au fond de leur cœur », explique Ismaïla Sangaré, coordonnateur du programme d’accompagnement des familles des déplacées au CICR l’Extrême-Nord.
Pour le cas précis de cette région, le CIRC déclare avoir recensé environ 2000 cas de personnes disparues, suite au conflit Boko Haram et dont les familles restent sans aucune nouvelle depuis cinq ans environ. D’après Ismaïla Sangaré, ce chiffre n’est qu’une goutte d’eau dans la mer, car « à chaque fois que nous faisons des sorties de terrain, nous collectons des dizaines de cas. Ceci pour dire que des milliers de familles souffrent de l’absence de leurs proches ici à l’Extrême-Nord ».
D’où tout le sens à consacrer à la célébration de la journée internationale des personnes disparues qui se tient dans le monde depuis 2010. Pour ne pas être à la traine, Maroua s’est jointe à la communauté internationale pour démontrer aux yeux du monde que la question liée à la situation des personnes disparues est une forte préoccupation, pour le gouvernement camerounais qui est assez soucieux du bien-être de ses citoyens.
D’après les statistiques obtenues auprès du CICR-Maroua, moins 90 % des personnes disparues proviennent des interpellations pour besoins d’enquêtes pendant une situation conflictuelle, 7% sont enregistrées lors des attaques des assaillants et 3% proviennent de la fuite de la terreur vécue par les familles lors des conflits.
L’objectif recherché est de contribuer effacement à construire la paix, à travers la sensibilisation les acteurs impliqués dans les conflits.
Animée par Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de l’Union africaine, plusieurs invités à travers le monde y ont participé pour donner leur point de vue sur la question.
Au Cameroun, précisément en ce qui concerne le cas de la région de l’Extrême-Nord, c’est le bureau de la sous-délégation du Comité international de la Croix rouge (CICR)-Maroua qui a organisé le débat sous la coordination de Ismaïla Sangaré, coordonnateur du programme d’accompagnement des familles des déplacées au CICR l’Extrême-Nord. Comme invités, outre les journalistes pour discuter sur le sujet, les responsables des ministères des Affaires sociales, celui de la Promotion de la Femme et de la Famille et le Bureau national de l’état civil (BUNEC).
Des échanges tenus ce 30 août, il se dégage que les personnes disparues sont ceux-là dont les liens avec leurs familles sont involontairement coupés. D’après le sous-bureau CICR-Maroua, il s’agit des personnes interpellées par des forces de défense et de sécurité ou qui, suite à un conflit ou une catastrophe naturelle, s’enfuient sans destination fixe.
A l’occasion de la journée internationale de la célébration des personnes disparues, « le CICR leur donne l’occasion de s’exprimer afin de dire tout haut ce qu’ils mijotent au fond de leur cœur », explique Ismaïla Sangaré, coordonnateur du programme d’accompagnement des familles des déplacées au CICR l’Extrême-Nord.
Pour le cas précis de cette région, le CIRC déclare avoir recensé environ 2000 cas de personnes disparues, suite au conflit Boko Haram et dont les familles restent sans aucune nouvelle depuis cinq ans environ. D’après Ismaïla Sangaré, ce chiffre n’est qu’une goutte d’eau dans la mer, car « à chaque fois que nous faisons des sorties de terrain, nous collectons des dizaines de cas. Ceci pour dire que des milliers de familles souffrent de l’absence de leurs proches ici à l’Extrême-Nord ».
D’où tout le sens à consacrer à la célébration de la journée internationale des personnes disparues qui se tient dans le monde depuis 2010. Pour ne pas être à la traine, Maroua s’est jointe à la communauté internationale pour démontrer aux yeux du monde que la question liée à la situation des personnes disparues est une forte préoccupation, pour le gouvernement camerounais qui est assez soucieux du bien-être de ses citoyens.
D’après les statistiques obtenues auprès du CICR-Maroua, moins 90 % des personnes disparues proviennent des interpellations pour besoins d’enquêtes pendant une situation conflictuelle, 7% sont enregistrées lors des attaques des assaillants et 3% proviennent de la fuite de la terreur vécue par les familles lors des conflits.
L’objectif recherché est de contribuer effacement à construire la paix, à travers la sensibilisation les acteurs impliqués dans les conflits.