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Centrafrique: Face aux propos fallacieux de Parfait Onanga-Anyanga : Entre le peuple et les criminels, qui devrait être protégé ?


Alwihda Info | Par Lionel ZOUMIRI - 22 Août 2016


Sincèrement entre les criminels de guerre et le peuple centrafricain qui devraient être protégés ? Ceux-ci sont les criminels, ils ont égorgé, tué, incendié, détruit l'Etat à néant. Les propos du chef de la Minusca Parfait Onanga-Anyanga après une rencontre avec le président Touadéra mettent en lumière les défis auxquels l’ONU est confrontée pour ramener la paix dans le pays et les difficultés auxquelles ils font face pour rester neutres.


Pour venir en aide aux régions du monde en crise, les Nations unies emploient un mécanisme consistant à déployer des troupes dans une région pour faire face aux défis que celle-ci impose. C'est pourquoi, le gabonais Parfait Onanga-Anyanga a été choisi pour contribuer au retour de la paix en Centrafrique, un pays très lié à sa terre natale, le Gabon dont il devait agir étant fils même du pays, sans protéger les intérêts des mains invisibles qui sont sous la crise du pays.
En tant que représentant du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, Onanga n'a pas encore fait preuve de franchir dans l'exécution du mandat qui lui a été donné. Toutefois, lorsqu’il n'a pas joué franc-jeu avec ses soldats, il fait l’objet de nombreuses questions concernant sa loyauté envers ce nouveau mandat ( 2301, ndlr), son impartialité et son engagement pour accompagner l'Etat centrafricain.
Les médias n' ont pas loupé la Minusca dans sa manière d'exercer après la présentation de son nouveau mandat qui est piétiné même par les criminels de guerre. De nombreux articles ont remis en question la fidélité de la Minusca et l’accusaient parfois de s’être montré partial envers les rebelles et chefs miliciens.
A ce triste tableau, on peut ajouter, le comforce même de la Minusca qui serait un français qui a succédé au camerounais Martin Tumenta à la tete des casques bleus. Celui-ci, membre de la famille de grands pilleurs des maigres ressources de notre pays.
C’est pourquoi, face à l’ampleur de cette indélicatesse, le président de la République, FAT avait convoqué Onanga-Anyanga à un changement profond de comportement dans l'exercice de leur mission. Mais, le président Touadéra a également pour sa part que c'est lui qui a reçu avec tous les honneurs ces criminels. Il les ont caressés dans le sens du poil. Ces criminels étaient poursuivis pour crimes de guerre mais ils se la coulent douce aujourd’hui. Ils sont logés dans les plus grands hôtels du pays aux frais du contribuable, dans les maisons de l'Etat aux 14, 36, 200 villas et autres coins, notamment au km5, le capital de leurs crimes.
En Centrafrique nous encourageons la démagogie et avec cette pratique le pays n’avancera pas. Au nom de la paix les différentes parties ont signé les Accords, mais le chapitre concernant l'impunité dans le nouveau mandat de la Minusca est CLAIR. Les criminels ont leur place sous les verrous. Ces engagements sont évités par le gouvernement et la Minusca qui privilégient le dialogue avec ces sanguinaires? Les massacres de nos compatriotes dans l'arrière-pays, le viol de nos femmes et sœurs. Non ! Si nous voulons la paix nous ne pouvons ignorer la justice équitable. Les plus hautes autorités doivent ouvrir les yeux à commencer par le président de la République, FAT.
FAT, il faut écouter ton peuple et donner des orientations claires à la Minusca et non de faire le contraire. Ces criminels sont aussi nombreux qui devraient se retrouver devant les tribunaux. Le peuple n'a pas cru pour lui, aux propos fallacieux de Parfait Onanga-Anyanga qui doit changer son fusil d'épaule dans l'exécution du mandat qui lui est procurer.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)