
Cette information a été confirmée par Maître Roger Lotomon, l’avocat du journaliste, contacté au moment du transfert de son client à la prison centrale de Bangui par le Réseau des Journalistes des Droits de l'Homme en RCA (RJDH). L’avocat a vivement dénoncé une décision qu'il qualifie de politique et dépourvue de valeur juridique, soulignant une « violation flagrante des droits de l’accusé qui n’a même pas été reçu par le parquet de Bangui ».
L’incarcération du journaliste Landry Ngokpelet intervient alors que le gouvernement célèbre, avec un décalage et des dépenses importantes, la journée mondiale de la liberté de la presse.
Ce transfert à la prison centrale fait suite à l'annonce par le journaliste, 24 heures auparavant, d'une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention à la Section de Recherches et d’Investigation (SRI), souvent qualifiée de prison politique du régime de Bangui.