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TCHAD

Charafa Brahim : les travailleurs "ne doivent pas payer le prix de la mauvaise gouvernance"


Alwihda Info | Par - 16 Février 2018


Les femmes de la plateforme syndicale revendicative fustigent l’application des mesures d’austérité sur les fonctionnaires.


Les femmes de la plateforme syndicale revendicative lors de leur assemblée générale ce jeudi 15 février au Tchad. Alwihda Info/D.W.
Les femmes de la plateforme syndicale revendicative lors de leur assemblée générale ce jeudi 15 février au Tchad. Alwihda Info/D.W.
La vice-présidente du comité national des femmes de la Plateforme Syndicale Revendicative, Charafa Brahim Abbas a fait, ce vendredi 16 février 2018, à la Bourse du Travail, une déclaration pour dénoncer l’immobilisme du gouvernement. Elle déplore également des multiples mesures flagrantes et liberticides accompagnées des menaces, arrestations et intimidations à l’endroit des travailleuses et travailleurs.

Le comité national des femmes de la Plateforme Syndicale Revendicative déplore, lors d’une assemblée générale tenue hier, l’application abusive du décret n°687, de la loi n°32, l’abattement drastique des salaires de janvier 2018 et l’augmentation des impôts sur le revenu de la personne physique.

Ces agissements avec des conséquences fâcheuses sur la population tchadienne ont entrainé la fermeture systématique des écoles et des universités, la mort de plusieurs malades abandonnés à eux-mêmes dans des hôpitaux faute de soins adéquats, l’insécurité et des menaces pesant sur les grévistes et leaders syndicaux, selon le comité national des femmes.

Charafa Brahim Abbas affirme que le comité national des femmes de la Plateforme Syndicale Revendicative exige du gouvernement, entre autres, de rembourser le montant des salaires coupés, d’annuler purement et simplement le décret n°687 portant réduction des indemnités et l’arrêt de menaces contre les grévistes et citoyens.

« Nous rappelons au gouvernement qu’il a les moyens de résoudre cette crise sociale et économique entretenue. Nous ne sommes pas des boucs émissaires qui doivent payer le prix de la mauvaise gouvernance », précise la vice-présidente du comité national des femmes de la Plateforme Syndicale Revendicative, Charafa Brahim Abbas.

Les femmes de la plateforme revendicative mettent en garde le gouvernement. Selon elles, la non-exécution de leurs exigences par le gouvernement aura pour conséquence des actions de grandes envergures dont il sera responsable des conséquences qui en découleront.
Djimet Wiche Wahili
Journaliste, directeur de publication. Tél : +(235) 95415519 / 66304389 E-mail :... En savoir plus sur cet auteur



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