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TCHAD

Dialogue au Tchad : des partis politiques estiment qu'il faut aller en rébellion pour être considéré


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 29 Septembre 2022



La proposition de la commission ad hoc n°1 du dialogue national d'accorder 45 sièges du Conseil national de transition aux politico-militaires sur les 94 nouveaux sièges proposés suscite la colère des partis politiques. Les partis politiques non représentés à l'ancienne assemblée s'en tireraient avec neuf nouveaux sièges, selon la nouvelle configuration proposée.

"Quand on donne trop d'importance aux politico-militaires, ça veut dire que vous êtes en train d'encourager l'opposition démocratique pour sortir en rébellion. Il ne faut pas donner plus pour encourager d'autres rébellions", affirme Dr. Ali Haroun.

"Nous n'avons que neuf places, nos camarades politico-miliaire ont 45 places. Ça, nous aussi nous sommes obligés d'aller en rébellion, il le faut", lance Ismaël Adirdir Mahdi du parti PRS.

Mahmoud Ali Mahmoud fustige le fait qu'au sortir des assises, "le pouvoir soit partagé entre l'ancien régime, les politico-militaires, les anciens qui ont commis des crimes et qui ont fait plonger le Tchad dans le malheur".

Pour Mahamat Bichara, président de l'Alliance socialiste, "l'heure est grave" ; "On n'hésitera pas à prendre les armes si le devoir nous appelle", dit-il.

"On se retrouve encore ici pour installer l'injustice", relève un participant, car pour lui, les 45 conseillers nationaux issus des politico-militaires seront majoritairement des ressortissants de deux provinces.



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