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Djibouti : les stratégies du dictateur


Alwihda Info | Par Amina - 13 Novembre 2015



Djibouti : les stratégies du dictateur
À l’aube du 21e siècle, le peuple djiboutien souffre de la gestion calamiteuse du dictateur et des sbires mafieux. C’est pourtant un pays géostratégique ou les militaires de grandes puissances s’arrachent depuis 2001. Le dernier pays à réclamer une base militaire est l’Arabie Saoudite. Malgré ses milliards de francs Djibouti ou des centaines de milliards de dollars, la pauvreté gagne du train et les fonctionnaires ont du mal à joindre les deux bouts. Il est donc légitime de se demander quelles sont les stratégies du dictateur qui a été percé par le règne de Hailé Sélassié en Éthiopie ?Le dictateur est dans la lignée des esclavagistes et autres colons qui ont martyrisé les populations africaines. Il a soigneusement préparé sa prise du pouvoir et ne veut plus le lâcher. Je dirais à mes frères de l’Usn qui disent qu’il va quitter, IOG ne quittera pas le pouvoir avant sa mort ou sa destitution par le peuple. Il ne cherche pas à être remplacé ni en 2016, en 2022. Il a quatre objectifs : appauvrir le peuple, diminuer le niveau intellectuel réprimer toute contestation des citoyens (majeurs, mineurs, femmes et autres) et diviser la population. Depuis son accession au pouvoir il recherche a consolider son pouvoir et a affaiblir le peuple. Pour arriver à ses objectifs, il a planifié des programmes avec un groupe de big 5 comprend deux hauts gradés de l’armé, le chef du renseignement de l’état, son conseiller extrémiste et sa femme. Toutes ses personnes sont ses proches. Pour affaiblir le peuple, il a d'abord rendu la vie extrêmement chère, de sorte que la grande majorité de Djiboutiens n’arrive plus à payer leurs facteurs et besoins de base. Les importations de produits alimentaires, des biens sont réservés à des proches ou des commerçants réputés très proches de la politique du régime. Le prix du kilowatt est le plus cher au monde bien que nous utilisons la même énergie que les Éthiopiens . Le gouvernement éthiopien a même été étonné du coût et a demandé de baisser le prix du kilowatt au responsable djiboutien. De plus, il a autorisé l’entre et la distribution du khat dès 11 heures du matin, ce qui appauvrit la famille. Cette drogue est utilisée pour endormir le citoyen Djibouti alors que partout dans le pays démocratique l’état est en guerre contre les drogues. À cela s’ajoute le coût de plus en plus élevé de l’éducation de nos enfants. Le dictateur a détruit les bases de l’école djiboutienne dès son accession au pouvoir. Chaque père de famille est stressé, abasourdi par les besoins de ses enfants et de sa femme. Nous nous demandons comment trouver de l’argent pour les soins de nos enfants. Si le dictateur parle de croissance et de bonheur, penser a Staline qui montrait à la télévision des milliers d’Ukrainiens heures alors qu’ils mourraient de faim par millions. L’augmentation de l’activité du port de Djibouti est du à la guerre entre l’Éthiopie et l’Érythrée et non par son génie. On nous montre à la télévision les réalisations du dictateur et ses objectifs, rappelez-vous de la ville de la lumière, éléphant blanc iogien. Sachez mes concitoyens que le dictateur ne veut pas améliorer votre portefeuille ou pouvoir d’achat, car il considère que le peuple est son ennemie. Où sont les hectares de terres cultivables achetés en éthiopien, au Soudan et au Pakistan pour combattre la pauvrette ? On cultive sur ces hectares avec l’argent du contribuable djiboutien des fleurs à destination de l’euripe et l’argent revient au sanguinaire et à sa famille.
Pour diminuer le niveau intellectuel, il a planifié la destruction de l’école djiboutien. Elle a commencé par le primaire puis le collège, et en ce moment son gendre est en train d’achever les lycées. Nos lycées, jadis réputés, sont des lycées de misères ou les chefs des établissements n’ont plus d’argent bien qu’ils ont ramassé des cinquantaines de millions dès les mois de septembre. Cet argent est distribué aux notables et autres cousins de Djama. Ce qui est le plus dévastateur est la clanocratie pratiquée par ce pseudoministre. Il nomme aux postes de responsabilités des proches pour pouvoir voler. Ne parlons pas de l’université, car chaque parent a compris et cherche à envoyer ses enfants dans les universités extérieures. Elle ne produit que des diplômés chômeurs et ayant une formation peu adaptée au marché de travail minuscule.
La répression est quotidienne à tel point que nous nous demandons si nous sommes en prison ou dans notre propre pays. Combien de gens ont été torturés, emprisonnés, refoulés à l’aéroport depuis 1999. La répression a toujours été l’arme principale des dictateurs : ils veulent faire peur, mais ça n’a pas empêché la déchéance de Ben Ali et Kadafi . Notre dictateur regarde les recettes des autres dictateurs ; il était passionné de la méthode de Ben Ali , puis a opté celle de pour Kadafi. Il suit actuellement les stratégies de président burundais qui préconise le génocide des Tutsies de façon plus ou moins explicite. La tentative de faire le député Ismael Ahmed Assoweh est un cas flagrant de déni de la démocratie et des droits de députés. Dans les pays démocrates, les députés ont des bureaux ou permanences dans leur quartier, dans leur village ou commune. C’est à l’élu du peuple de se déplacer vers ses électeurs pour écouter leur doléance et non les habitants de ces villes, villages d’aller au parlement. C'est en écoutant le peuple que les députés peuvent proposer des lois permettant de reculer la pauvreté, le chômage…etc. ce qui monter aussi qu’il souhaite la misère de la population d’Arta .
La division tribale est une arme des dictateurs, des colons et des esclavagistes. Il pense pouvoir régner sur un petit pays ou les différents groupes ethniques et claniques s’entretuent en étant l’arbitre, l’incitateur de la haine tribale et clanique. Depuis son accession au pouvoir, il a détruit la méritocratie et les règles administratives qui existaient. Il nomme les députés, les ministres, les directeurs, les secrétaires généraux selon des considérations claniques , raciales et tribales de sorte que chaque directeur pense être en place pour ses proches et non pour le peuple. Il veut monter les clans, les tribus, les uns contre les autres. Il cultive ainsi la haine. Le reste de l’humanité a du mal à comprendre la haine et la guerre civile en Somalie depuis 25 ans, mais c’est en réalité la haine cultivée par le dictateur Siad Barré et ceux qui l’ont chassé qui tue en Somalie. Cher compatriote, nous allons pas échapper à cette maladie si nous ne réagissant pas très tôt. Le dictateur veut que le père et sa fille mariée à un homme d’un autre clan, la mère et son fils, les voisins, amis du quartier s’éloignent par la haine tribale. Comment expliquez-vous que lorsque son ministre de l’éducation distribue de l’aide alimentaire à une dame et non son père qui était son voisin de palier. C' est bien une politique de haine, celle qui a servi les colons que nous apporte le dictateur. Les stratégies du dictateur sont simples : appauvrir le peuple, diminuer le niveau de formation, les diviser et réprimer pour amasser des milliards.
Comment réagir mes frères et sœurs? Rejeter le clanisme, le tribalisme, le racisme et participer en masse au meeting de l’usn pour dire non a son politique. La répression, l’exploitation toucheront chaque famille et chaque citoyen djiboutien. Dans un avenir proche, je compte apporter des informations sur les solutions les plus crédibles pour contrecarrer les stratégies du dictateur qui sera destitué tôt ou tard. Dénoncer est le premier acte de la résistance. Manifestez en masse, en s’y prenant très tôt car il va mettre ses policiers partout.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)