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Dominique Aubry, un des membres de L'Arche de Zoé, veut porter plainte contre Eric Breteau, le président de l'association


Alwihda Info | Par Җ€BIЯ ® - 2 Janvier 2008


De retour en France où ils ont été incarcérés dans la prison de Fresnes après avoir été condamnés à huit ans de travaux forcés par la Cour criminelle de N'Djamena au Tchad, les divisions entre les humanitaires apparaissent au grand jour. Dominique Aubry, l'un des membres de l'association, a décidé de porter plainte contre Eric Breteau, le président de L'Arche de Zoé.


Dominique Aubry, un des membres de L'Arche de Zoé, veut porter plainte contre Eric Breteau, le président de l'association.

Rien ne va plus entre les membres de L'Arche de Zoé. De retour en France où ils ont été incarcérés dans la prison de Fresnes après avoir été condamnés à huit de travaux forcés par la Cour criminelle de N'Djamena au Tchad, les divisions entre les humanitaires apparaissent au grand jour. Dominique Aubry, l'un des membres de l'association, a décidé de porter plainte contre Eric Breteau, le président de L'Arche de Zoé.

«Il se sent complètement floué, complètement trahi. Il a l'impression qu'on a abusé de lui, alors effectivement on ne sait pas quelle suite on va donner à ces éléments, mais il est évident qu'on ne va pas laisser cela impuni», a déclaré Anne-Sophie Leignel, sa nièce, au micro de RTL. «Il semblerait qu'il y ait un dépôt de plainte contre les organisateurs, de la part de mon oncle», a-t-elle ajouté avant de poursuivre : «On ne sait pas encore quelle forme cela peut avoir», si ce sera «mise en danger d'autrui», «abus de confiance» ou «faux et usage de faux».

Si jusqu'à présent les familles des condamnés faisaient front uni, la plupart d'entre elles accusent désormais Eric Breteau de les avoir dupés en assurant que Cécilia Sarkozy cautionnait l'opération de «sauvetage» de 103 enfants tchadiens. «Madame Sarkozy n'a rien à voir dans l'affaire mais Eric Breteau a prononcé ce nom-là pour allécher tous les gens qu'il missionnait», a déclaré la soeur de Dominique Aubry.

Les six membres de l'association digèrent mal le fait d'avoir été tous condamnés à la même sanction. «Certains n'accèptent pas de subir la même peine que l'initiateur du projet», explique Olivier Dessandre Navarre, l'avocat de Dominique Aubry interrogé dans les colonnes de notre édition de lundi.

Le 14 janvier prochain, le tribunal correctionnel de Créteil doit adapter les peines prononcées par la justice tchadienne au droit français, la condamnation aux travaux forcés n'existant pas dans l'Hexagone.

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