Tout a commencé par l'élaboration d'un calendrier académique afin que les cours à l'enseignement supérieur débutent dès le début du mois d'octobre et se terminent à la fin du mois de juin. Ce calendrier devrait entrer en vigueur à partir de l'année 2023-2024. Parmi les autres progrès constatés figure la nomination de personnes compétentes à des postes clés dans les établissements d'enseignement supérieur. Le ministère a également renforcé ses efforts pour organiser les concours et les recrutements du cycle de licence simultanément, pour que les années avancent ensemble.
Selon le Rapport mondial de suivi sur l'éducation de l'UNESCO, le Tchad fait face à des défis majeurs en matière d'enseignement supérieur. Son indice de développement de l'éducation est parmi les plus bas du continent africain. En 2020, seulement 6% de la population âgée de 18 à 24 ans était inscrite dans l'enseignement supérieur, reflétant les difficultés d'accès à l'éducation.
Comparativement à d'autres pays africains voisins, le Tchad se trouve en retrait. Le Nigéria, par exemple, enregistre un taux brut de scolarisation dans l'enseignement supérieur de 27% pour la même période. L'Algérie affiche quant à elle un taux de 34%. Ces chiffres mettent en évidence la nécessité d'investir davantage dans l'enseignement supérieur pour améliorer la qualité de l'éducation au Tchad.
Afin de concrétiser les ambitions de réforme, il est crucial que le gouvernement alloue un budget substantiel pour garantir le bon fonctionnement du ministère. Le paiement régulier voire la hausse des rémunérations des enseignants est primordial pour éviter les perturbations dues aux mouvements de grève. Par ailleurs, l'amélioration des conditions d'études des étudiants est essentielle pour maintenir un environnement propice à l'apprentissage.
Le Tchad doit s'inspirer des modèles d'enseignement supérieur réussis à travers le monde pour stimuler sa propre amélioration. Les indicateurs actuels positionnent le pays en quête de réformes profondes pour augmenter l'accès à l'éducation et relever les défis de qualité. En investissant dans l'enseignement supérieur et en accordant une attention particulière aux besoins des enseignants et des étudiants, le Tchad pourrait viser une transformation durable de son système éducatif.
Selon le Rapport mondial de suivi sur l'éducation de l'UNESCO, le Tchad fait face à des défis majeurs en matière d'enseignement supérieur. Son indice de développement de l'éducation est parmi les plus bas du continent africain. En 2020, seulement 6% de la population âgée de 18 à 24 ans était inscrite dans l'enseignement supérieur, reflétant les difficultés d'accès à l'éducation.
Comparativement à d'autres pays africains voisins, le Tchad se trouve en retrait. Le Nigéria, par exemple, enregistre un taux brut de scolarisation dans l'enseignement supérieur de 27% pour la même période. L'Algérie affiche quant à elle un taux de 34%. Ces chiffres mettent en évidence la nécessité d'investir davantage dans l'enseignement supérieur pour améliorer la qualité de l'éducation au Tchad.
Afin de concrétiser les ambitions de réforme, il est crucial que le gouvernement alloue un budget substantiel pour garantir le bon fonctionnement du ministère. Le paiement régulier voire la hausse des rémunérations des enseignants est primordial pour éviter les perturbations dues aux mouvements de grève. Par ailleurs, l'amélioration des conditions d'études des étudiants est essentielle pour maintenir un environnement propice à l'apprentissage.
Le Tchad doit s'inspirer des modèles d'enseignement supérieur réussis à travers le monde pour stimuler sa propre amélioration. Les indicateurs actuels positionnent le pays en quête de réformes profondes pour augmenter l'accès à l'éducation et relever les défis de qualité. En investissant dans l'enseignement supérieur et en accordant une attention particulière aux besoins des enseignants et des étudiants, le Tchad pourrait viser une transformation durable de son système éducatif.