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Idriss Deby estime que 'la France a tenu totalement ses engagements' Le Monde


Alwihda Info | Par - Җ€BIЯ - - 7 Février 2008


"L'appui de la France a été pour nous un élément d'appoint important", a affirmé le président du Tchad, ajoutant : "Nous devons la victoire éclatante aux vaillantes forces nationales tchadiennes."


Idriss Deby récévant Hervé Morin

A l'issue d'un entretien avec le ministre français de la défense, Hervé Morin, le président tchadien, Idriss Déby, a souligné l'efficacité de la collaboration entre les deux Etats. "Les rapports entre la Franceet le Tchad ont toujours été au beau fixe. La France n'a pas failli à ses engagements. La France a tenu ses engagements fortement par rapport à l'agression", a dit M. Déby.

Il a toutefois précisé qu'il n'y avait "jamais eu d'implication directe de l'armée française" dans les combats, contrairement à ce qu'affirment les rebelles qui ont assiégé samedi et dimanche le palais présidentiel. "L'appui de la France a été pour nous un élément d'appoint important", a affirmé le président du Tchad, ajoutant : "Nous devons la victoire éclatante aux vaillantes forces nationales tchadiennes."

A son arrivée, le ministre de la défense français avait déclaré être à N'Djamena pour porter "un message politique au président Déby" indiquant le "soutien et la volonté de la France que le Tchad conserve son intégrité". Mardi, le président français, Nicolas Sarkozy, avait également promis que Paris ferait "son devoir" au Tchad s'il le fallait. Ce "devoir" de la France, "ce serait de protéger, peut-être maintenant de façon plus décisive si le besoin s'en faisait sentir, le gouvernement légal", avait précisé son ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner.

Deby au péron du palais rose
CONTRÔLE TOTAL DU PAYS

Lors de sa conférence de presse à N'Djamena, Idriss Déby a également affirmé que les forces gouvernementales avaient repris "le contrôle total non seulement de la capitale mais du pays", a estimé le chef de l'Etat tchadien.

"Il y a des rebelles qui ont fui, il y en a qui sont encore dans N'Djamena déguisés en civils, il y en a qui tentent de rejoindre la frontière soudanaise", souligne le président. "Nous les talonnons, nous les rattraperons, avant qu'ils ne rentrent au Soudan", promet M. Déby, affirmant à nouveau que le Tchad a été "agressé de l'extérieur".

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