
Le premier secrétaire de l'ambassade du Tchad en Inde, Hissein Oumar Seidou, a annoncé jeudi, sur son compte Twitter, la libération du jeune Youssouf Mahamat Allamine.
"Les négociations avec le tribunal de la ville de Maharaganj, État fédéral de Uttar Pradesh, ont abouti au paiement des pénalités, la signature d'un accord de rapatriement et la libération du compatriote Youssouf Mahamat Allamine", a déclaré Hissein Oumar Seidou.
Il rentrera le 29 août prochain via un vol spécial.
"Les négociations avec le tribunal de la ville de Maharaganj, État fédéral de Uttar Pradesh, ont abouti au paiement des pénalités, la signature d'un accord de rapatriement et la libération du compatriote Youssouf Mahamat Allamine", a déclaré Hissein Oumar Seidou.
Il rentrera le 29 août prochain via un vol spécial.
Condamné en 2016 à six ans de prison
Le cas de Youssouf Mahamat Allamine Tahir a suscité une forte mobilisation des tchadiens sur les réseaux sociaux. En décembre 2018, l'ex-chef de la diplomatie, Chérif Mahamat Zene, avait assuré que son dossier est suivi de près.
Youssouf Allamine Tahir a été condamné le 27 avril 2016 par la Cour de Maharajganj à six ans d’emprisonnement ferme et une amende de 45 000 roupies indiens pour « utilisation de faux document », « falsification » et « falsification pour tricherie », en vertu de la loi indienne. Malgré l’appel interjeté et le réexamen des éléments, la Justice a confirmé le premier verdict le 28 juin 2016.
L’étudiant tchadien a été arrêté le 5 février 2015 à la frontière entre l’Inde et le Népal. Informé, le consul honoraire du Tchad à New Delhi a contacté par une note le ministère indien des Affaires étrangères le 9 mars 2015 et a demandé la libération et le rapatriement de l’étudiant au Tchad. Le 10 mars, le ministère indien des Affaires étrangères a contacté, à son tour, le gouvernement de l’état fédéré d’Uttar Pradesh qui lui a fait savoir que le cas de l’étudiant tchadien relève de la justice de cet Etat, puisque plusieurs chefs d’accusation, notamment falsification et détention de faux documents pèsent sur lui. Ces éléments ont été portés à l’attention du Consulat le 27 mars 2015 par le Ministère indien.
Après plusieurs démarches, le consulat a encore écrit au ministère indien des Affaires étrangères en date du 26 août 2015 pour demander la libération de l’étudiant « pour raison de santé ». Toutefois, le ministère indien des Affaires étrangères a réaffirmé, par une correspondance en date du 1er septembre 2015, que le cas de l’étudiant relève de la justice.
Le cas de Youssouf Mahamat Allamine Tahir a suscité une forte mobilisation des tchadiens sur les réseaux sociaux. En décembre 2018, l'ex-chef de la diplomatie, Chérif Mahamat Zene, avait assuré que son dossier est suivi de près.
Youssouf Allamine Tahir a été condamné le 27 avril 2016 par la Cour de Maharajganj à six ans d’emprisonnement ferme et une amende de 45 000 roupies indiens pour « utilisation de faux document », « falsification » et « falsification pour tricherie », en vertu de la loi indienne. Malgré l’appel interjeté et le réexamen des éléments, la Justice a confirmé le premier verdict le 28 juin 2016.
L’étudiant tchadien a été arrêté le 5 février 2015 à la frontière entre l’Inde et le Népal. Informé, le consul honoraire du Tchad à New Delhi a contacté par une note le ministère indien des Affaires étrangères le 9 mars 2015 et a demandé la libération et le rapatriement de l’étudiant au Tchad. Le 10 mars, le ministère indien des Affaires étrangères a contacté, à son tour, le gouvernement de l’état fédéré d’Uttar Pradesh qui lui a fait savoir que le cas de l’étudiant tchadien relève de la justice de cet Etat, puisque plusieurs chefs d’accusation, notamment falsification et détention de faux documents pèsent sur lui. Ces éléments ont été portés à l’attention du Consulat le 27 mars 2015 par le Ministère indien.
Après plusieurs démarches, le consulat a encore écrit au ministère indien des Affaires étrangères en date du 26 août 2015 pour demander la libération de l’étudiant « pour raison de santé ». Toutefois, le ministère indien des Affaires étrangères a réaffirmé, par une correspondance en date du 1er septembre 2015, que le cas de l’étudiant relève de la justice.