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Le dictateur djiboutien sème le trouble en refusant la CENI


Alwihda Info | Par Mohamed Qayaad - 25 Juin 2015



Le dictateur sème le trouble en refusant la CENI
Le dictateur djiboutien rêve secrètement de sérénité dans le processus de négociation; épris de nouveauté dans l’art comme dans la vie, il se meurt de langueur et d’insatisfaction dans une prison agréable mais factice sans toutefois songer à en sortir car l’air pur est néfaste.
Il souffre d’un mal étrange, d’une sorte de dédoublement de l’esprit, qui fait de lui un être effroyablement vibrant, machiné, compliqué et fatiguant pour lui-même.
A ce jeu, IOG parfois sincère et douloureux jusqu’au déchirement se révèle à la hauteur de la perfidie orgueilleuse de ses serviteurs.
Faussement naïf, narcissique dans son altière solitude, il pousse la coquetterie et l’art de la séduction à son point de perfection. Bien des mondaines se montrent expertes en de tels calculs, trompent l’essentiel sous l’accidentel.
Il s’emploie à écarter les pièges ou à essayer d’en limiter les effets avec toutes les ressources d’une habileté qui mériterait meilleure récompense. Tant de patiente application à dessiller, à persuader, à éclairer, en pure perte!
Le big brother djiboutien, ivre de son orgueil bafoué, ne fait que souligner les ambiguïtés, les enjeux inconscients d’une tragédie sans issue, le mouvement aggravé d’une logique passionnelle qui se nourrit de ses propres subterfuges. Sauf les ioguistes aveugles qui ne partagent leur citoyenneté et leur principe d'égalité qu'entre gens de bonne compagnie, c'est à dire la leur! De cette exclusion, MQ est plutôt fier et la revendique haut et fort...Vivre libre ou mourir! Merde à la république sectaire et clanico-ghéttoïsée.
On sait que cette idéologie totalisante comme bien des politiques avec ou sans idéologue, et là , partant de bonnes intentions au regard de ceux qui y croient dérivent ou s'installent dans la jouissance du pire, où la barbarie supposée être l'ennemie devient la règle de la société qui l'a adoptée.
Il suffit de relire à ce sujet le "Malaise dans la civilisation" de Freud pour comprendre l'enjeu pour tout un chacun de la lutte contre la barbarie.
Il convient de la traquer là où elle se cache, sous le masque de la culture, de la tradition de tous ces us et coutumes que nous ignorons, à force d'avoir l'habitude de les considérer comme normaux.C'est là que s'observe de manière permanente la banalité du mal dont parlait Hannah Arendt.
A ceux qui veulent gouverner la République De Djibouti, le peuple djiboutien répond: Résistance!

Mohamed Qayaad



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